François Monette a donné son cœur à la région

43 ans dans la police

Isabelle Houle [email protected] Publié le 10 juin 2015

François-Olivier Monette et son père, François Monette ont patrouillé ensemble pour la dernière journée de travail de celui qui prend sa retraite après 43 ans de services.

©TC Media –Isabelle Houle

À 65 ans, l’enquêteur à la Sûreté du Québec des Pays-d’en-Haut, le lieutenant François Monette tire sa révérence et laisse place à la relève. Fier de son parcours, il a dédié sa vie aux gens de la région.

La dernière journée de travail de M. Monette aura été remplie d’émotions. Celui-ci a décidé de patrouiller aux côtés de son fils, François-Olivier Monette, également policier, à Thérèse-de-Blainville. Ce jeune homme chausse les souliers de son père depuis seulement trois semaines. « Ça fait drôle de quitter alors que mon fils commence. Je suis fier de lui! » a confié François Monette.

Rêvant de devenir policier depuis toujours, François-Olivier admire le parcours de son père. « J’ai toujours voulu être comme lui. Il élucidait des vols, moi aussi je voulais arrêter les voleurs! » dit-il amusé.

François Monette a débuté comme policiers à Sainte-Adèle le 18 mai 1972 aux côtés du chef Gaétan Thériault. « J’étais le premier à devoir aller à Nicolet. Puis, ils m’ont mis sur la patrouille. Mon premier appel a été un accident de la route mortel. J’ai dû aviser la famille et c’est là que j’ai compris ce que c’était d’être policier. C’est devenu très important pour moi de soutenir les gens et de les aider. »

Qualifiant le chef Thériault de « Bon père de famille », c’est un surnom qu’on attribue maintenant à François Monette. « J’ai suivi son exemple, » a-t-il affirmé, simplement.

Enquêtes et interventions marquantes

En 43 ans, François Monette peut dire qu’il aura tout vu! Enquête sur le tueur à gages Gérald Gallant, sur le meurtrier en série William Fyfe et autres grands et célèbres dossiers, il a également soutenu des familles et personnes dans le besoin. « J’étais la référence pour plusieurs personnes en détresse. J’ai référé des femmes à l’organisme l’Ombre-Elle et j’ai aidé des jeunes qui commettaient des vols ou vendaient de la drogue à s’en sortir. Je suis fier de dire que beaucoup d’entre eux mènent une belle vie bien rangée aujourd’hui. »

Avant l’intégration des policiers de Sainte-Adèle à la Sûreté du Québec, François Monette faisait partie des policiers connus, en qui tout le monde avait confiance. Affecté aux enquêtes au sein de la SQ, ce dernier a aimé cette expérience qui aura duré trois ans. « C’était nouveau, mais je suis content parce qu’on m’a toujours bien traité. Paul Charbonneau, capitaine et directeur du poste de la SQ des Pays-d’en-Haut m’a vraiment bien accueilli. Ils ont un système de policiers-parrains à la SQ et ça rappelle un peu ce que je faisais au municipal. »

Récipiendaire d’une médaille pour service distingué, M. Monette remet son arme et son insigne le cœur gros, mais avec la satisfaction du devoir accompli.

 

J’étais la référence pour plusieurs personnes en détresse.

François Monette

En manchette

Saint-Sauveur veut honorer les sœurs McGarrigle

La Ville de Saint-Sauveur corrigera une aberration artistique et historique : elle nommera enfin un lieu en l’honneur des sœurs McGarrigle qui ont grandi à Saint-Sauveur et qui ont connu une carrière internationale.

90 jours de prison pour Claude Dubois

Le célèbre Claude Dubois, résident de Wentworth-Nord, devra passer 90 jours en prison pour avoir conduit en état d’ébriété et en présence de ses enfants.

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©TC Media –Isabelle Houle


À 65 ans, l’enquêteur à la Sûreté du Québec des Pays-d’en-Haut, le lieutenant François Monette tire sa révérence et laisse place à la relève. Fier de son parcours, il a dédié sa vie aux gens de la région.

La dernière journée de travail de M. Monette aura été remplie d’émotions. Celui-ci a décidé de patrouiller aux côtés de son fils, François-Olivier Monette, également policier, à Thérèse-de-Blainville. Ce jeune homme chausse les souliers de son père depuis seulement trois semaines. « Ça fait drôle de quitter alors que mon fils commence. Je suis fier de lui! » a confié François Monette.

Rêvant de devenir policier depuis toujours, François-Olivier admire le parcours de son père. « J’ai toujours voulu être comme lui. Il élucidait des vols, moi aussi je voulais arrêter les voleurs! » dit-il amusé.

François Monette a débuté comme policiers à Sainte-Adèle le 18 mai 1972 aux côtés du chef Gaétan Thériault. « J’étais le premier à devoir aller à Nicolet. Puis, ils m’ont mis sur la patrouille. Mon premier appel a été un accident de la route mortel. J’ai dû aviser la famille et c’est là que j’ai compris ce que c’était d’être policier. C’est devenu très important pour moi de soutenir les gens et de les aider. »

Qualifiant le chef Thériault de « Bon père de famille », c’est un surnom qu’on attribue maintenant à François Monette. « J’ai suivi son exemple, » a-t-il affirmé, simplement.

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Avant l’intégration des policiers de Sainte-Adèle à la Sûreté du Québec, François Monette faisait partie des policiers connus, en qui tout le monde avait confiance. Affecté aux enquêtes au sein de la SQ, ce dernier a aimé cette expérience qui aura duré trois ans. « C’était nouveau, mais je suis content parce qu’on m’a toujours bien traité. Paul Charbonneau, capitaine et directeur du poste de la SQ des Pays-d’en-Haut m’a vraiment bien accueilli. Ils ont un système de policiers-parrains à la SQ et ça rappelle un peu ce que je faisais au municipal. »

Récipiendaire d’une médaille pour service distingué, M. Monette remet son arme et son insigne le cœur gros, mais avec la satisfaction du devoir accompli.

 

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