Laurel Ma Muse suspend ses activités

Conflit d’horaires à la salle de la bibliothèque

Eric Nicol [email protected] Publié le 21 mars 2016

Le maire André Genest, au centre, affirme que sa municipalité n’accorde pas de priorité au biathlon comme l’affirme les bénévoles de Laurel Ma Muse.

©Photo TC Media – Eric Nicol

L’organisme culturel Laurel Ma Muse qui organisait des spectacles et d’autres événements artistiques dans le secteur de Laurel a suspendu ses activités après des conflits d’horaire concernant l’utilisation de la salle communautaire voisine de l’hôtel de ville.

Depuis plusieurs années, Laurel Ma Muse organisait des activités culturelles à divers endroits de Wentworth-Nord, dont cette église convertie en bibliothèque.

Or, les administrateurs de l’organisme sans but lucratif ont récemment annoncé sur leur site web qu’ils cessaient toutes leurs activités pour le reste de la saison. « Loisirs et culture ne font jamais bon ménage, c’est assurément vers un divorce que cela se termine. Longue vie aux Arts et à la Culture mais apparemment pas chez-nous! Ici, c’est le biathlon qui a préséance! », peut-on lire sur la page d’accueil de l’organisme.

Son président, Réal Trépanier, affirme qu’il est arrivé à plus d’une reprise cet hiver que les activités de Laurel Ma Muse soient dérangées par celles du club Biathlon Laurentides qui utilise les terrains adjacents et la salle communautaire pour des entraînements et des compétitions. « C’est arrivé à deux reprises en 15 jours. Le 13 février, nous sommes passés à un cheveu de tout annuler et le 12 mars, la salle avait été réservée en triple, déplore-t-il. Je ne veux pas partir en guerre contre personne, mais devant ce manque de rigueur, nous avons décidé de nous retirer. Je ne veux pas me battre pour faire du bénévolat. »

Sur la glace

Pour le moment, l’organisme Laurel Ma Muse est « sur la glace » selon M. Trépanier. Il pourrait éventuellement reprendre du service, mais ce sera sous d’autres conditions, ajoute-t-il en soulignant qu’il faudrait un local dédié aux arts et à la culture.

Le maire André Genest affirme comprendre la réaction des bénévoles de Laurel Ma Muse, mais il croit que la situation peut être réglée.

Il reconnaît que les utilisateurs de la salle communautaire ont pu vivre certains conflits d’horaire, mais il affirme qu’il n’y a pas de priorité accordée au biathlon. « Des gens sont venus nous dire que nous préférions les loisirs à la culture, mais ce n’est pas ça », ajoute le maire.

Du côté de Biathlon Laurentides, on affirme avoir demandé les autorisations nécessaires avant d’occuper les lieux. La présidente du club, Josée Mayer, affirme que lors de la plupart des entraînements, les athlètes du club utilisent un plus petit local voisin de la patinoire, mais que lors d’événements compétitifs, le petit local ne suffit pas pour accueillir la soixantaine d’athlètes, parents et spectateurs. « Nous avons deux dates de compétition durant l’hiver et dès que nous connaissons les dates, nous faisons la réservation auprès de la Ville », a résumé Mme Mayer. 

En manchette

Petit créateur à la fibre entrepreneuriale

Le jeune sauverois Xavier Bélair, cinq ans, en impressionne plus d’un avec ses talents d’artiste, mais aussi, avec son sens des affaires. Celui-ci participera à la Grande journée des Petits entrepreneurs au Parc Georges-Filion le 18 juin.

Laurel Ma Muse suspend ses activités

Conflit d’horaires à la salle de la bibliothèque

Eric Nicol [email protected] Publié le 21 mars 2016

Le maire André Genest, au centre, affirme que sa municipalité n’accorde pas de priorité au biathlon comme l’affirme les bénévoles de Laurel Ma Muse.

©Photo TC Media – Eric Nicol


L’organisme culturel Laurel Ma Muse qui organisait des spectacles et d’autres événements artistiques dans le secteur de Laurel a suspendu ses activités après des conflits d’horaire concernant l’utilisation de la salle communautaire voisine de l’hôtel de ville.

Depuis plusieurs années, Laurel Ma Muse organisait des activités culturelles à divers endroits de Wentworth-Nord, dont cette église convertie en bibliothèque.

Or, les administrateurs de l’organisme sans but lucratif ont récemment annoncé sur leur site web qu’ils cessaient toutes leurs activités pour le reste de la saison. « Loisirs et culture ne font jamais bon ménage, c’est assurément vers un divorce que cela se termine. Longue vie aux Arts et à la Culture mais apparemment pas chez-nous! Ici, c’est le biathlon qui a préséance! », peut-on lire sur la page d’accueil de l’organisme.

Son président, Réal Trépanier, affirme qu’il est arrivé à plus d’une reprise cet hiver que les activités de Laurel Ma Muse soient dérangées par celles du club Biathlon Laurentides qui utilise les terrains adjacents et la salle communautaire pour des entraînements et des compétitions. « C’est arrivé à deux reprises en 15 jours. Le 13 février, nous sommes passés à un cheveu de tout annuler et le 12 mars, la salle avait été réservée en triple, déplore-t-il. Je ne veux pas partir en guerre contre personne, mais devant ce manque de rigueur, nous avons décidé de nous retirer. Je ne veux pas me battre pour faire du bénévolat. »

Sur la glace

Pour le moment, l’organisme Laurel Ma Muse est « sur la glace » selon M. Trépanier. Il pourrait éventuellement reprendre du service, mais ce sera sous d’autres conditions, ajoute-t-il en soulignant qu’il faudrait un local dédié aux arts et à la culture.

Le maire André Genest affirme comprendre la réaction des bénévoles de Laurel Ma Muse, mais il croit que la situation peut être réglée.

Il reconnaît que les utilisateurs de la salle communautaire ont pu vivre certains conflits d’horaire, mais il affirme qu’il n’y a pas de priorité accordée au biathlon. « Des gens sont venus nous dire que nous préférions les loisirs à la culture, mais ce n’est pas ça », ajoute le maire.

Du côté de Biathlon Laurentides, on affirme avoir demandé les autorisations nécessaires avant d’occuper les lieux. La présidente du club, Josée Mayer, affirme que lors de la plupart des entraînements, les athlètes du club utilisent un plus petit local voisin de la patinoire, mais que lors d’événements compétitifs, le petit local ne suffit pas pour accueillir la soixantaine d’athlètes, parents et spectateurs. « Nous avons deux dates de compétition durant l’hiver et dès que nous connaissons les dates, nous faisons la réservation auprès de la Ville », a résumé Mme Mayer.