Depuis plusieurs années, SportTriple organise un Duathlon dont le départ est donné au cœur du village de Saint-Sauveur.
©Gracieuseté SporTriple
Celui qui organise des triathlons, des duathlons et des événements de course à pied à divers endroits au Québec affirme n’avoir appris l’existence de ces frais de 5 $ par participant que le 20 avril dernier alors que les inscriptions à son événement avaient déjà débuté et que lui-même avait déjà retenu les services de certains fournisseurs.
Aujourd’hui, il doit donc rembourser les participants qui s’étaient déjà inscrits, annuler les assurances qu’il avait prises pour son événement tout comme les services de chronométrage. « J’avais déjà obtenu l’accord des autres municipalités, mais avec Saint-Sauveur, c’était plus long. J’ai suspendu les inscriptions pendant un certain temps, mais aujourd’hui, je dois rembourser les participants, affirme le promoteur. C’est dommage parce que d’autres municipalités comme Sainte-Agathe ou Saint-Adolphe aident des événements comme les miens, mais pas Saint-Sauveur. »
Retombées économiques
Louis Turcotte ne comprend pas que la Chambre de commerce veuille priver Saint-Sauveur des retombées économiques de son Duathlon. « Il y a des gens inscrits qui venaient de Gatineau. C’est sûr qu’ils auraient réservé une chambre d’hôtel. »
Le directeur général de la Chambre de commerce de Saint-Sauveur, Pierre Urquhart, affirme que les frais imposés aux organisateurs d’événements se déroulant au cœur du village visent entre autres à protéger les commerçants locaux. « Les organisateurs d’événement qui viennent à Saint-Sauveur et qui repartent avec plusieurs milliers de dollars de profits dans leurs poches doivent s’attendre à payer une quote-part », affirme-t-il.
Pas 5$, mais 4$
« Louis Turcotte a préféré tout annuler, mais de notre côté, les négociations n’étaient pas terminées », a-t-il ajouté en avançant que le tarif demandé pourrait être finalement un peu moins élevé que 5 $.
Le maire de Saint-Sauveur, Jacques Gariépy, confirme que les frais qui seraient imposés à SportTriple seraient plutôt de 4$ par participant. Le conseil de ville n’a pas terminé ses réflexions à ce sujet, mais M. Gariépy affirme qu’ils devraient être de 4 $ par participant pour les événements qui font moins de 250 inscriptions et de 5 $ pour ceux qui en font plus.
Les montants amassés seront versés à la Chambre de commerce qui organise notamment des événements culturels et populaires dans le parc Georges-Filion.
Jacques Gariépy ajoute que les organisations qui sont ainsi taxées sont à but lucratif. « Les commerçants qui ont un établissement à Saint-Sauveur paient une taxe municipale pour avoir l’opportunité de faire des profits ici. Les organisateurs d’événements qui arrivent pour faire une bonne somme d’argent doivent contribuer au même titre que les commerçants », ajoute M. Gariépy.
Le maire ajoute qu’il veut maintenant favoriser la pratique de sports de masse dans sa ville et non seulement les sports d’élite. « Nous travaillons sur des élargissements de chaussée pour les vélos, notamment. Nous voulons aller chercher la masse et pas seulement l’élite qui fait des duathlons ou des demi-marathons. De tels événements, on va en accepter, mais il y aura un coût, » conclut-il.
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Martin Léger, au service de la ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson depuis janvier 2009 à titre de directeur de l’urbanisme et de l'environnement, quitte ses fonctions.
La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) demande au public de rester vigilant dans les bois.
Le programme fédéral Emplois d’été fait un retour en force dans le comté Laurentides-Labelle.
Les Clubs optimistes de la région ont organisé une fois de plus à Sainte-Adèle, une troublante simulation d’accident mortel pour faire comprendre aux jeunes de ne jamais conduire en état d’ivresse.
La Ville de Sainte-Adèle et l’entreprise Image Mobile ont présenté le 19 mai, la nouvelle application mobile SAINTE-ADÈLE+.
DRUMMONDVILLE. Les membres du Parti québécois choisiront leur prochain chef au début du mois d'octobre prochain, a annoncé le chef intérimaire Sylvain Gaudreault, dimanche.
Alors que j’examinais une série d’objets et de meubles anciens pour le compte d’une dame habitant la région du Haut-Richelieu, je suis tombé face à cette bibliothèque aux accents de style Eastlake, un meuble qu’on rencontre très rarement dans nos maisons québécoises.
Depuis plusieurs années, SportTriple organise un Duathlon dont le départ est donné au cœur du village de Saint-Sauveur.
©Gracieuseté SporTriple
Celui qui organise des triathlons, des duathlons et des événements de course à pied à divers endroits au Québec affirme n’avoir appris l’existence de ces frais de 5 $ par participant que le 20 avril dernier alors que les inscriptions à son événement avaient déjà débuté et que lui-même avait déjà retenu les services de certains fournisseurs.
Aujourd’hui, il doit donc rembourser les participants qui s’étaient déjà inscrits, annuler les assurances qu’il avait prises pour son événement tout comme les services de chronométrage. « J’avais déjà obtenu l’accord des autres municipalités, mais avec Saint-Sauveur, c’était plus long. J’ai suspendu les inscriptions pendant un certain temps, mais aujourd’hui, je dois rembourser les participants, affirme le promoteur. C’est dommage parce que d’autres municipalités comme Sainte-Agathe ou Saint-Adolphe aident des événements comme les miens, mais pas Saint-Sauveur. »
Retombées économiques
Louis Turcotte ne comprend pas que la Chambre de commerce veuille priver Saint-Sauveur des retombées économiques de son Duathlon. « Il y a des gens inscrits qui venaient de Gatineau. C’est sûr qu’ils auraient réservé une chambre d’hôtel. »
Le directeur général de la Chambre de commerce de Saint-Sauveur, Pierre Urquhart, affirme que les frais imposés aux organisateurs d’événements se déroulant au cœur du village visent entre autres à protéger les commerçants locaux. « Les organisateurs d’événement qui viennent à Saint-Sauveur et qui repartent avec plusieurs milliers de dollars de profits dans leurs poches doivent s’attendre à payer une quote-part », affirme-t-il.
Pas 5$, mais 4$
« Louis Turcotte a préféré tout annuler, mais de notre côté, les négociations n’étaient pas terminées », a-t-il ajouté en avançant que le tarif demandé pourrait être finalement un peu moins élevé que 5 $.
Le maire de Saint-Sauveur, Jacques Gariépy, confirme que les frais qui seraient imposés à SportTriple seraient plutôt de 4$ par participant. Le conseil de ville n’a pas terminé ses réflexions à ce sujet, mais M. Gariépy affirme qu’ils devraient être de 4 $ par participant pour les événements qui font moins de 250 inscriptions et de 5 $ pour ceux qui en font plus.
Les montants amassés seront versés à la Chambre de commerce qui organise notamment des événements culturels et populaires dans le parc Georges-Filion.
Jacques Gariépy ajoute que les organisations qui sont ainsi taxées sont à but lucratif. « Les commerçants qui ont un établissement à Saint-Sauveur paient une taxe municipale pour avoir l’opportunité de faire des profits ici. Les organisateurs d’événements qui arrivent pour faire une bonne somme d’argent doivent contribuer au même titre que les commerçants », ajoute M. Gariépy.
Le maire ajoute qu’il veut maintenant favoriser la pratique de sports de masse dans sa ville et non seulement les sports d’élite. « Nous travaillons sur des élargissements de chaussée pour les vélos, notamment. Nous voulons aller chercher la masse et pas seulement l’élite qui fait des duathlons ou des demi-marathons. De tels événements, on va en accepter, mais il y aura un coût, » conclut-il.
