Payés pour jouer chez Enzyme

L'entreprise jérômienne recrute

Publié le 9 février 2016

Éric Morissette travaille depuis onze ans chez Enzyme.

©TC Media-Élaine Nicol

JEUX VIDÉO. «Chez Enzyme, jouer pendant les heures de travail n'est pas un crime, c'est un mode de vie». Voilà la phrase d'accroche inscrite sur les offres d'emploi de l'entreprise jérômienne pour attirer les prochains candidats.

Alors que plusieurs entreprises coupent des postes, la firme laboratoire de tests, Enzyme continue à embaucher des testeurs de jeux vidéo et des testeurs linguistiques. À Saint-Jérôme, l'entreprise, qui possède également des studios à Montréal et au Japon, emploie entre 150 et 200 personnes. «Nous devons être dans le top 5 ou 10 des employeurs à Saint-Jérôme», affirme le vice-président de l'entreprise, Carolljo Maher. Nous avons une volonté de créer de l'emploi en région et d'être impliqués dans la communauté. Par exemple, cette année nous avons aidé plusieurs familles en remettant des paniers de Noël». C'est notamment dans le but de recruter plus de monde qu'Enzyme, qui était située à Sainte-Adèle, a déménagé son siège social à Saint-Jérôme au printemps 2014 dans les anciens locaux du concessionnaire Volkswagen, sur le boulevard du Curé-Labelle. «Nous sommes dans une zone urbaine et nous sommes près de Laval et de Montréal, c'est mieux pour le recrutement», observe le jeune vice-président qui estime que 90% des employés qui sont, pour la plupart dans la mi-vingtaine, habitent dans la région.
Cet été, l'entreprise de jeux vidéo embauchera encore plus de testeurs. En effet, durant la haute saison, Enzyme, qui connaît une belle croissance, veut engager 550 personnes «C'est un emploi d'été idéal. Pour eux, c'est une belle porte d'entrée dans le domaine des jeux vidéo. Ils ont une belle liberté ici. Ils ont la chance de travailler avec des gens de l'internationale », affirme M. Maher.

Un travail sérieux


En plus d'avoir un fort intérêt pour les jeux vidéo et être bilingue, les employés doivent accorder une grande attention aux détails. «Il faut avoir un bon esprit d'analyse et de critique. Ce n'est pas tous les gens qui sont capables de remarquer les bogues. Les employés doivent avoir le sens des responsabilités», souligne Éric Morissette qui travaille pour l'entreprise depuis 11 ans.
Même si les testeurs passent leur journée à jouer à des jeux vidéo, le jeune homme de 32 ans précise que c'est un travail assez sérieux. «Lorsqu'une personne loue un film et qu'il est moins intéressant, il va arrêter de le regarder. Ici, on doit parfois tester un jeu que l'on trouve plate et l'on peut passer plusieurs semaines sur ce jeu. Ça peut être répétitif», raconte celui qui agit en tant que «coach» auprès des testeurs.

Reconnue internationalement

Depuis ces débuts, M. Morissette a pu constater la progression de son entreprise. «Nous travaillons avec de meilleurs titres, de grosses compagnies, de gros noms». Aujourd'hui, Enzyme, qui est mieux connu internationalement que localement, fait affaire avec plus d'une centaine de compagnies, dont Ubisoft, Gameloft, Sega, Disney et Activision.
«Ce travail rassemble les employés qui ont entre 16 et 45 ans ayant les mêmes passions. Il y en a qui sont passionnés par le cinéma ou le dessin animé par exemple», rapporte Éric Morissette.


Notons qu'Enzyme a été fondée en 2002 par Yan Cyr et Emmanuel Viau, deux pionniers de l'industrie des jeux vidéo.


Enzyme en chiffres (2015)
250 produits analysés
Plus de 140 compagnies
480 000 heures de travail
150-200 testeurs à Saint-Jérôme
Autour de 260-280 places assises


Plusieurs langues
Enzyme recrute au sein des communautés culturelles de la grande région de Montréal et celle de Saint-Jérôme, puisque l'entreprise œuvre dans plus de 35 langues. «Il faut des gens qui parlent des langues spécifiques», note le vice-président de l'entreprise Carolljo Maher. L'occasion est belle pour certains immigrants d'intégrer le marché du travail.

En manchette

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Les gens derrière les personnages de la série

Séraphin Poudrier, voilà un nom qu’on prononce souvent, particulièrement depuis le début de la diffusion de la série Les Pays d’en haut. Qui est-il? A-t-il vraiment existé? Il est inspiré de plusieurs figures importantes de l’époque, mais Séraphin est le fruit de l’imagination d’un grand homme.

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Éric Morissette travaille depuis onze ans chez Enzyme.

©TC Media-Élaine Nicol


JEUX VIDÉO. «Chez Enzyme, jouer pendant les heures de travail n'est pas un crime, c'est un mode de vie». Voilà la phrase d'accroche inscrite sur les offres d'emploi de l'entreprise jérômienne pour attirer les prochains candidats.

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Cet été, l'entreprise de jeux vidéo embauchera encore plus de testeurs. En effet, durant la haute saison, Enzyme, qui connaît une belle croissance, veut engager 550 personnes «C'est un emploi d'été idéal. Pour eux, c'est une belle porte d'entrée dans le domaine des jeux vidéo. Ils ont une belle liberté ici. Ils ont la chance de travailler avec des gens de l'internationale », affirme M. Maher.

Un travail sérieux


En plus d'avoir un fort intérêt pour les jeux vidéo et être bilingue, les employés doivent accorder une grande attention aux détails. «Il faut avoir un bon esprit d'analyse et de critique. Ce n'est pas tous les gens qui sont capables de remarquer les bogues. Les employés doivent avoir le sens des responsabilités», souligne Éric Morissette qui travaille pour l'entreprise depuis 11 ans.
Même si les testeurs passent leur journée à jouer à des jeux vidéo, le jeune homme de 32 ans précise que c'est un travail assez sérieux. «Lorsqu'une personne loue un film et qu'il est moins intéressant, il va arrêter de le regarder. Ici, on doit parfois tester un jeu que l'on trouve plate et l'on peut passer plusieurs semaines sur ce jeu. Ça peut être répétitif», raconte celui qui agit en tant que «coach» auprès des testeurs.

Reconnue internationalement

Depuis ces débuts, M. Morissette a pu constater la progression de son entreprise. «Nous travaillons avec de meilleurs titres, de grosses compagnies, de gros noms». Aujourd'hui, Enzyme, qui est mieux connu internationalement que localement, fait affaire avec plus d'une centaine de compagnies, dont Ubisoft, Gameloft, Sega, Disney et Activision.
«Ce travail rassemble les employés qui ont entre 16 et 45 ans ayant les mêmes passions. Il y en a qui sont passionnés par le cinéma ou le dessin animé par exemple», rapporte Éric Morissette.


Notons qu'Enzyme a été fondée en 2002 par Yan Cyr et Emmanuel Viau, deux pionniers de l'industrie des jeux vidéo.


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Plus de 140 compagnies
480 000 heures de travail
150-200 testeurs à Saint-Jérôme
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Enzyme recrute au sein des communautés culturelles de la grande région de Montréal et celle de Saint-Jérôme, puisque l'entreprise œuvre dans plus de 35 langues. «Il faut des gens qui parlent des langues spécifiques», note le vice-président de l'entreprise Carolljo Maher. L'occasion est belle pour certains immigrants d'intégrer le marché du travail.

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