La candidate contre le niqab désavouée

Stéphane St-Amour [email protected] Publié le 22 septembre 2015

Si le Parti vert du Canada (PVC) est resté muet sur les propos de Lynda Briguene, voulant que le port du niqab devrait être interdit au pays, le chef du Parti vert du Québec (PVQ) a réagi hier, en désavouant la candidate.

Je demande la démission immédiate de la candidate du Parti vert dans la circonscription d'Alfred-Pellan, qui démontre un profond manque d'ouverture envers les minorités religieuses du pays, a déclaré le chef de la formation politique du Québec, Alex Tyrrell. Être personnellement contre le niqab, c'est une chose, vouloir le rendre illégal par une loi et tourner le dos à la Charte des droits et libertés, c'est autre chose.»

Incidemment, le Parti vert du Québec s'était clairement opposé au projet de charte de la laïcité du gouvernement Marois qui voulait, entre autres, prohiber le port des signes religieux ostentatoires par le personnel de l'État.

@ST:En contradiction
@R:M. Tyrrell soutient que l'opinion de Mme Briguene sur le niqab contredit la position du Parti vert du Canada.

La chef Elizabeth May, poursuit-il, s'était prononcée contre la décision du gouvernement conservateur d'en appeler d'un jugement de la Cour fédérale, qui permettait aux femmes de prêter le serment de citoyenneté à visage couvert. Le débat tournait autour du niqab et non du voile, souligne Alex Tyrrell.

@ST:Lynda Briguene reste
@R:Pas question de démissionner, assure la candidate au cœur de la controverse.

«Je ne fais pas partie du Parti vert du Québec, je suis candidate pour le Parti vert du Canada», rappelle d'entrée de jeu Mme Briguene, ajoutant qu'elle ne se sent aucunement concernée par ce que peut dire et penser le parti provincial.

Cela dit, elle affirme avoir l'appui du représentant du Parti vert du Canada pour le Québec, avec qui elle se serait entretenue hier, mais qu'elle refuse toutefois d'identifier.

En manchette

Un baume méconnu pour les victimes

L’Association d'Aide Aux Sinistres des Basses-Laurentides/ Pompiers auxiliaires (AASBL) œuvre un peu partout sur le territoire depuis déjà 15 ans. Ses bénévoles apaisent les souffrances, réconfortent et complètent le travail des services d’urgence de la région.

La candidate contre le niqab désavouée

Stéphane St-Amour [email protected] Publié le 22 septembre 2015

Si le Parti vert du Canada (PVC) est resté muet sur les propos de Lynda Briguene, voulant que le port du niqab devrait être interdit au pays, le chef du Parti vert du Québec (PVQ) a réagi hier, en désavouant la candidate.

Je demande la démission immédiate de la candidate du Parti vert dans la circonscription d'Alfred-Pellan, qui démontre un profond manque d'ouverture envers les minorités religieuses du pays, a déclaré le chef de la formation politique du Québec, Alex Tyrrell. Être personnellement contre le niqab, c'est une chose, vouloir le rendre illégal par une loi et tourner le dos à la Charte des droits et libertés, c'est autre chose.»

Incidemment, le Parti vert du Québec s'était clairement opposé au projet de charte de la laïcité du gouvernement Marois qui voulait, entre autres, prohiber le port des signes religieux ostentatoires par le personnel de l'État.

@ST:En contradiction
@R:M. Tyrrell soutient que l'opinion de Mme Briguene sur le niqab contredit la position du Parti vert du Canada.

La chef Elizabeth May, poursuit-il, s'était prononcée contre la décision du gouvernement conservateur d'en appeler d'un jugement de la Cour fédérale, qui permettait aux femmes de prêter le serment de citoyenneté à visage couvert. Le débat tournait autour du niqab et non du voile, souligne Alex Tyrrell.

@ST:Lynda Briguene reste
@R:Pas question de démissionner, assure la candidate au cœur de la controverse.

«Je ne fais pas partie du Parti vert du Québec, je suis candidate pour le Parti vert du Canada», rappelle d'entrée de jeu Mme Briguene, ajoutant qu'elle ne se sent aucunement concernée par ce que peut dire et penser le parti provincial.

Cela dit, elle affirme avoir l'appui du représentant du Parti vert du Canada pour le Québec, avec qui elle se serait entretenue hier, mais qu'elle refuse toutefois d'identifier.