Les élus divisés concernant le contrat de Roch Bédard avec La Rolland

Eric Nicol [email protected] Publié le 7 mai 2015

Le conseiller municipal Roch Bédard affirme qu’il n’est pas en conflits d’intérêts même s’il est rémunéré par Joseph Maalouf.

©photo: TC Media - Archives

Même si leur maire affirme n’y voir rien de mal, des conseillers municipaux de Sainte-Adèle ne sont pas à l’aise de savoir qu’un des leurs, Roch Bédard, a obtenu un contrat avec le nouveau propriétaire de La Rolland, Joseph Maalouf.

Selon la conseillère Nadine Brière, le conseil de ville est actuellement divisé sur la question; une division qui serait d’ailleurs à l’origine de l’éclatement du Parti Vision Citoyens qui est au pouvoir depuis deux mandats à Sainte-Adèle.

« Nous tenons à faire savoir à la population que nous ne sommes pas tous d’accord avec la décision de Roch Bédard », a affirmé la conseillère en entrevue. Selon elle, l’apparence de conflit d’intérêts est suffisante pour instaurer le doute chez les citoyens.

Le conseiller Pierre Morabito fait aussi partie de ceux qui déplorent la décision du conseiller Bédard. « Je suis persuadé qu’il n’y a pas gestes malhonnêtes qui ont été posés, il n’y a rien de légalement répréhensible qui a été fait mais sur le plan éthique, ce n’est pas correct, a-t-il affirmé en entrevue. Ça suscite la suspicion des gens et c’est normal après ce qu’on a vu ailleurs. »

Nadine Brière en a notamment contre la façon dont l’information a circulé au sein du conseil de ville. Elle affirme avoir été une des dernières à apprendre que le conseiller Roch Bédard avait un contrat avec Joseph Maalouf pour la location de locaux de La Rolland avant que les travaux d’aménagement du site se mettent en branle en 2016. Ce contrat n’a pas fait partie des discussions des comités pléniers que les élus ont habituellement avant une séance publique.

Je suis persuadé qu’il n’y a pas gestes malhonnêtes qui ont été posés, [...] mais sur le plan éthique, ce n’est pas correct

Pierre Morabito, conseiller municipal

Pierre Morabito affirme être un de ceux qui ont demandé un avis juridique sur le sujet. Il a suggéré que la Ville demande cet avis auprès de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques ou de l’Union des municipalités du Québec mais son idée n’a pas été retenue mais l’avis a tout de même été commandé ailleurs. M. Morabito et Mme Brière affirment n’avoir jamais pu consulter l’avis en question.

Parti dissous

Leur parti ayant été dissous, les conseillers siègent donc comme indépendants, mais « essaient de garder la ligne de partie », selon Nadine Brière. Le 16 avril dernier, le Directeur général des élections du Québec a confirmé par un avis que le parti n’existait plus.

Rappelons que le 20 avril dernier, un citoyen de Sainte-Adèle, Jean-Pierre Létourneau, est intervenu lors du conseil de ville pour talonner de question le conseiller Roch Bédard qui a admis avoir un contrat rémunéré avec le nouveau propriétaire de La Rolland. Le conseiller a affirmé que son contrat ne le plaçait pas en conflit d’intérêts et qu’il serait en mesure de se retirer lorsqu’il verrait un « potentiel de conflit d’intérêts ».

En manchette

Les élus divisés concernant le contrat de Roch Bédard avec La Rolland

Eric Nicol [email protected] Publié le 7 mai 2015

Le conseiller municipal Roch Bédard affirme qu’il n’est pas en conflits d’intérêts même s’il est rémunéré par Joseph Maalouf.

©photo: TC Media - Archives


Même si leur maire affirme n’y voir rien de mal, des conseillers municipaux de Sainte-Adèle ne sont pas à l’aise de savoir qu’un des leurs, Roch Bédard, a obtenu un contrat avec le nouveau propriétaire de La Rolland, Joseph Maalouf.

Selon la conseillère Nadine Brière, le conseil de ville est actuellement divisé sur la question; une division qui serait d’ailleurs à l’origine de l’éclatement du Parti Vision Citoyens qui est au pouvoir depuis deux mandats à Sainte-Adèle.

« Nous tenons à faire savoir à la population que nous ne sommes pas tous d’accord avec la décision de Roch Bédard », a affirmé la conseillère en entrevue. Selon elle, l’apparence de conflit d’intérêts est suffisante pour instaurer le doute chez les citoyens.

Le conseiller Pierre Morabito fait aussi partie de ceux qui déplorent la décision du conseiller Bédard. « Je suis persuadé qu’il n’y a pas gestes malhonnêtes qui ont été posés, il n’y a rien de légalement répréhensible qui a été fait mais sur le plan éthique, ce n’est pas correct, a-t-il affirmé en entrevue. Ça suscite la suspicion des gens et c’est normal après ce qu’on a vu ailleurs. »

Nadine Brière en a notamment contre la façon dont l’information a circulé au sein du conseil de ville. Elle affirme avoir été une des dernières à apprendre que le conseiller Roch Bédard avait un contrat avec Joseph Maalouf pour la location de locaux de La Rolland avant que les travaux d’aménagement du site se mettent en branle en 2016. Ce contrat n’a pas fait partie des discussions des comités pléniers que les élus ont habituellement avant une séance publique.

Je suis persuadé qu’il n’y a pas gestes malhonnêtes qui ont été posés, [...] mais sur le plan éthique, ce n’est pas correct

Pierre Morabito, conseiller municipal

Pierre Morabito affirme être un de ceux qui ont demandé un avis juridique sur le sujet. Il a suggéré que la Ville demande cet avis auprès de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques ou de l’Union des municipalités du Québec mais son idée n’a pas été retenue mais l’avis a tout de même été commandé ailleurs. M. Morabito et Mme Brière affirment n’avoir jamais pu consulter l’avis en question.

Parti dissous

Leur parti ayant été dissous, les conseillers siègent donc comme indépendants, mais « essaient de garder la ligne de partie », selon Nadine Brière. Le 16 avril dernier, le Directeur général des élections du Québec a confirmé par un avis que le parti n’existait plus.

Rappelons que le 20 avril dernier, un citoyen de Sainte-Adèle, Jean-Pierre Létourneau, est intervenu lors du conseil de ville pour talonner de question le conseiller Roch Bédard qui a admis avoir un contrat rémunéré avec le nouveau propriétaire de La Rolland. Le conseiller a affirmé que son contrat ne le plaçait pas en conflit d’intérêts et qu’il serait en mesure de se retirer lorsqu’il verrait un « potentiel de conflit d’intérêts ».

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