Un pas de plus vers la protection des sentiers

Eric Nicol [email protected] Publié le 30 avril 2015

Les Pays-d'en-Haut sont reconnus pour leurs sentiers de ski, de randonnée et de vélo de montagne mais l’accès à ces bouts de terrain est parfois précaire.

©photo gracieuseté MRC des Pays-d'en-Haut

Les sentiers qui font la renommée des Pays-d'en-Haut devraient être mieux protégés en 2016 puisque la MRC veut adopter une politique en collaboration avec la Société de plein air des Pays-d'en-Haut (SOPAIR).

Le conseil des maires a officiellement adopté une résolution en ce sens lors du conseil des maires du 14 avril dernier. Les employés de la MRC travailleront sur un projet de politique qui sera soumis aux maires en novembre prochain pour l’adoption du budget 2016.

La responsable du projet à la MRC, Chantal Ladouceur, affirme qu’il est trop tôt pour savoir quelle forme prendra la politique.

Chose certaine, elle devrait reconnaître l’importance des sentiers qui permettent depuis plus de cent ans, de relier les villages les uns aux autres en ski ou en randonnée pédestre.

Pour elle, l’adoption d’une politique de protection est un grand pas en avant qui était impensable il y a quelques années. « C’est une grosse étape parce que toutes les municipalités sont d’accord, affirme Chantal Ladouceur. La reconnaissance est la première étape vers la conservation. Et on le fait pour les résidents et pas seulement les touristes. »

Pour le préfet Charles Garnier, cette politique viendra appuyer la planification stratégique de la MRC qui reconnaît l’importance des activités de plein air pour l’économie de la région.

Chantal Ladouceur ajoute que la politique sera suivie d’un plan d’action afin de s’assurer que la politique ne restera pas qu’une vague idée.

De concert avec la SOPAIR

La Société de plein air des Pays-d'en-Haut (SOPAIR) agira de concert avec la MRC pour l’élaboration de la politique et du plan d’action. Depuis qu’on lui a donné un nouveau mandat, la SOPAIR se donne l’objectif de faire l’inventaire des sentiers qui sillonnent la région et des ententes qui permettent au public de les emprunter.

Comme le fait remarquer la chargée de projet de la SOPAIR, Marie-France Lajeunesse, les sentiers sont présentement gérés par près d’une dizaine de clubs, municipalités ou autres organismes qui négocient année après année des droits de passage avec les propriétaires des terrains en question. L’intention de la SOPAIR n’est pas de prendre la place de ces clubs mais de coordonner la planification des sentiers. « Je suis surprise de voir à quel point les clubs attendaient une aide. Déjà, le travail amorcé à permis des connexions. Il y a un grand travail de géomatique qui a été fait par la MRC et on constate qu’il y a beaucoup de zones où il manque un suivi », ajoute-t-elle.

Le défi sera de mettre toutes ces données en commun et de faire des liens entre les différents réseaux. La SOPAIR entend terminer son inventaire des sentiers en janvier 2016

En manchette

La Ville veut retirer sa citation

À l’issue des négociations entre la Ville de Sainte-Marguerite et HBO Construction par rapport au Centre culturel (ancien hôtel de ville), le conseil municipal a décidé de procéder à l’abrogation de la citation historique du bâtiment.

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©photo gracieuseté MRC des Pays-d'en-Haut


Les sentiers qui font la renommée des Pays-d'en-Haut devraient être mieux protégés en 2016 puisque la MRC veut adopter une politique en collaboration avec la Société de plein air des Pays-d'en-Haut (SOPAIR).

Le conseil des maires a officiellement adopté une résolution en ce sens lors du conseil des maires du 14 avril dernier. Les employés de la MRC travailleront sur un projet de politique qui sera soumis aux maires en novembre prochain pour l’adoption du budget 2016.

La responsable du projet à la MRC, Chantal Ladouceur, affirme qu’il est trop tôt pour savoir quelle forme prendra la politique.

Chose certaine, elle devrait reconnaître l’importance des sentiers qui permettent depuis plus de cent ans, de relier les villages les uns aux autres en ski ou en randonnée pédestre.

Pour elle, l’adoption d’une politique de protection est un grand pas en avant qui était impensable il y a quelques années. « C’est une grosse étape parce que toutes les municipalités sont d’accord, affirme Chantal Ladouceur. La reconnaissance est la première étape vers la conservation. Et on le fait pour les résidents et pas seulement les touristes. »

Pour le préfet Charles Garnier, cette politique viendra appuyer la planification stratégique de la MRC qui reconnaît l’importance des activités de plein air pour l’économie de la région.

Chantal Ladouceur ajoute que la politique sera suivie d’un plan d’action afin de s’assurer que la politique ne restera pas qu’une vague idée.

De concert avec la SOPAIR

La Société de plein air des Pays-d'en-Haut (SOPAIR) agira de concert avec la MRC pour l’élaboration de la politique et du plan d’action. Depuis qu’on lui a donné un nouveau mandat, la SOPAIR se donne l’objectif de faire l’inventaire des sentiers qui sillonnent la région et des ententes qui permettent au public de les emprunter.

Comme le fait remarquer la chargée de projet de la SOPAIR, Marie-France Lajeunesse, les sentiers sont présentement gérés par près d’une dizaine de clubs, municipalités ou autres organismes qui négocient année après année des droits de passage avec les propriétaires des terrains en question. L’intention de la SOPAIR n’est pas de prendre la place de ces clubs mais de coordonner la planification des sentiers. « Je suis surprise de voir à quel point les clubs attendaient une aide. Déjà, le travail amorcé à permis des connexions. Il y a un grand travail de géomatique qui a été fait par la MRC et on constate qu’il y a beaucoup de zones où il manque un suivi », ajoute-t-elle.

Le défi sera de mettre toutes ces données en commun et de faire des liens entre les différents réseaux. La SOPAIR entend terminer son inventaire des sentiers en janvier 2016

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