« Ils étaient là avant nous! » -Michelle Legault

Profession : préposée aux bénéficiaires

Isabelle Houle [email protected] Publié le 18 mars 2016

Michelle Legault en compagnie d’une résidente.

©TC Media –Isabelle Houle

L’Adéloise Michelle Legault a choisi d’aider les autres et œuvre à titre de préposée aux bénéficiaires depuis 12 ans. Même si le travail est exigeant, il lui permet de s’épanouir pleinement.

Mme Legault travaille à la Maison Wilfrid-Grignon de Sainte-Adèle depuis son ouverture, en avril 2015. Affectée à l’unité prothétique, elle n’irait pas dans un autre département. « Ici c’est ma place. J’ai toujours travaillé avec des cas lourds. Ces gens-là ont des besoins bien particuliers et on doit toujours se mettre à leur place, essayer de les comprendre. On doit être attentifs, ne rien exiger d’eux. J’aime savoir que chaque jour, je peux leur apporter un petit sourire. »

Michelle Legault décrit sa journée type : levé des résidents, faire la toilette, faire le petit-déjeuner et le servir, donner les médicaments, prendre la tension artérielle, donner les bains, faire la lessive, faire et servir le dîner puis répondre aux urgences et besoins spécifiques. « J’aimerais tellement pouvoir m’asseoir avec les gens et prendre le temps de leur parler et les écouter, mais je manque de temps. Nous ne sommes que deux pour 16 résidents. »

Stabilité et reconnaissance

Plusieurs bénéficiaires n’ont jamais de visite et considèrent les préposées, premières personnes à intervenir auprès d’eux, comme des membres de la famille. « Nous les connaissons mieux que personne. Souvent, notre présence et notre visage les réconfortent. On se comprend par le regard. C’est important qu’ils voient les mêmes personnes. Dans leur état, tout changement peut être très éprouvant! » affirme-t-elle.

Celle-ci le rappelle : « Personne n’est à l’abri de la maladie d’Alzheimer ou de souffrir de troubles cognitifs, personne! Plusieurs résidents ici étaient ingénieurs, médecins, artistes ou autres. Je sais que si ça m’arrive un jour de subir le même sort, je voudrais qu’on prenne soin de moi. Il ne faut pas oublier que ce sont des êtres humains et ils étaient là avant nous! »

Cette grande dévotion explique pourquoi Mme Legault reste en poste et se rend jour après jour au travail avec le sourire. « Oui, les conditions sont difficiles et plusieurs laissent tomber. Notre travail devrait être mieux reconnu et mieux rémunéré. Mais c’est le ministère de la Santé qui met des obstacles aux employeurs aussi. Le ministre Barrette devrait venir passer une journée ici et voir ce qu’on fait! Il comprendrait. »

Avec la population vieillissante dans les Pays-d’en-Haut, plusieurs établissements doivent recevoir des gens en perte d’autonomie. D’une année à l’autre, la charge de travail s’intensifie et ce sont des gens comme Michelle Legault qui mettent un peu de soleil dans les vies des autres.

En manchette

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Isabelle Houle [email protected] Publié le 18 mars 2016

Michelle Legault en compagnie d’une résidente.

©TC Media –Isabelle Houle


L’Adéloise Michelle Legault a choisi d’aider les autres et œuvre à titre de préposée aux bénéficiaires depuis 12 ans. Même si le travail est exigeant, il lui permet de s’épanouir pleinement.

Mme Legault travaille à la Maison Wilfrid-Grignon de Sainte-Adèle depuis son ouverture, en avril 2015. Affectée à l’unité prothétique, elle n’irait pas dans un autre département. « Ici c’est ma place. J’ai toujours travaillé avec des cas lourds. Ces gens-là ont des besoins bien particuliers et on doit toujours se mettre à leur place, essayer de les comprendre. On doit être attentifs, ne rien exiger d’eux. J’aime savoir que chaque jour, je peux leur apporter un petit sourire. »

Michelle Legault décrit sa journée type : levé des résidents, faire la toilette, faire le petit-déjeuner et le servir, donner les médicaments, prendre la tension artérielle, donner les bains, faire la lessive, faire et servir le dîner puis répondre aux urgences et besoins spécifiques. « J’aimerais tellement pouvoir m’asseoir avec les gens et prendre le temps de leur parler et les écouter, mais je manque de temps. Nous ne sommes que deux pour 16 résidents. »

Stabilité et reconnaissance

Plusieurs bénéficiaires n’ont jamais de visite et considèrent les préposées, premières personnes à intervenir auprès d’eux, comme des membres de la famille. « Nous les connaissons mieux que personne. Souvent, notre présence et notre visage les réconfortent. On se comprend par le regard. C’est important qu’ils voient les mêmes personnes. Dans leur état, tout changement peut être très éprouvant! » affirme-t-elle.

Celle-ci le rappelle : « Personne n’est à l’abri de la maladie d’Alzheimer ou de souffrir de troubles cognitifs, personne! Plusieurs résidents ici étaient ingénieurs, médecins, artistes ou autres. Je sais que si ça m’arrive un jour de subir le même sort, je voudrais qu’on prenne soin de moi. Il ne faut pas oublier que ce sont des êtres humains et ils étaient là avant nous! »

Cette grande dévotion explique pourquoi Mme Legault reste en poste et se rend jour après jour au travail avec le sourire. « Oui, les conditions sont difficiles et plusieurs laissent tomber. Notre travail devrait être mieux reconnu et mieux rémunéré. Mais c’est le ministère de la Santé qui met des obstacles aux employeurs aussi. Le ministre Barrette devrait venir passer une journée ici et voir ce qu’on fait! Il comprendrait. »

Avec la population vieillissante dans les Pays-d’en-Haut, plusieurs établissements doivent recevoir des gens en perte d’autonomie. D’une année à l’autre, la charge de travail s’intensifie et ce sont des gens comme Michelle Legault qui mettent un peu de soleil dans les vies des autres.

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