Nancy Gaussiran : un univers texturé et flamboyant

Isabelle Houle [email protected] Publié le 6 mars 2016

L’artiste Nancy Gaussiran expose à la Galerie d’art Pauline Paquin, à Saint-Sauveur.

©Frédérique David

Nancy Gaussiran est aussi colorée dans la vie que dans les œuvres qu’elle expose à la Galerie d’art Pauline Paquin, sur la rue de la Gare, à Saint-Sauveur.

Souriante et pleine d’énergie, l’artiste-peintre admet pourtant lutter avec ses perpétuelles remises en question et ses doutes existentiels. « J’ai toujours eu de la difficulté à m’exprimer avec mon art, confie celle qui enseigne les arts plastiques à la Polyvalente de Saint-Jérôme. Quand ma mère est décédée, je me suis mise à peindre. J’ai développé trois séries qui me permettent d’exprimer mes émotions. »

La féminité est la thématique principale exploitée par l’artiste. Les femmes qu’elle peint à l’acrylique sont parfois colorées, parfois en noir et blanc et parfois sportives. L’artiste peut ainsi choisir de plonger dans un de ces univers, selon son humeur. « La couleur est omniprésente, admet-elle. J’aime aussi jouer avec le mouvement. Enfin, la texture est très importante. Je superpose les couleurs à la spatule ce qui illustre les nombreux doutes qui m’habitent ! »

Pauline Paquin qui l’accueille dans sa galerie en témoigne. « Ses toiles sont très lourdes ! », dit-elle. Toutefois, ce relief coloré est ce qui fait la particularité des œuvres de l’artiste. « Les gens ont souvent envie d’y toucher », admet-elle.

Récemment, Nancy Gaussiran a décidé de représenter des femmes sportives sur ses toiles. Elles courent ou font du vélo parce qu’elle ne peut plus. « Je me suis blessée au dos, explique-t-elle. J’ai été contrainte de rester couchée et c’est là qu’est née l’idée de ces femmes en mouvement. »

Exploration de la beauté                                                           

Ce n’est pas par hasard que Nancy Gaussiran a décidé de peindre des femmes, plutôt que des paysages. Les femmes qu’elle peint lui permettent d’exprimer sa vision de la féminité. « Pour mon père, une femme belle était blonde et sexy, raconte-t-elle. Je ne correspondais donc pas à ses critères de beauté ! »

Marquée par cette stigmatisation, l’artiste explore ses doutes et ses blessures à travers son art. « J’ai besoin de créer en permanence, dit-elle. C’est mon outil de survie ! »

Quand elle ne peint pas, Nancy Gaussiran crée des bijoux. Et avec ses élèves, elle prend soin de travailler l’estime de soi avant la technique. « Je leur donne toute la confiance du monde, dit-elle. J’évalue l’effort et l’implication, mais jamais la beauté. Je veux qu’ils se sentent bien dans ma classe, qu’ils se sentent respectés. »

 

En manchette

Homme gravement blessé à Wentworth-Nord

Un accident de VTT est survenu le 12 mai en matinée à Wentworth-Nord sur la rue Gravel. Un homme de 56 ans a fait une chute d’environ cinq mètres à bord de son VTT. L’engin s’est retrouvé sur lui, lui causant de graves blessures.

Elle échoue dans sa tentative d’être dédommagée par MSSI

Une femme de la région d’Ottawa a échoué dans sa tentative d’obtenir un dédommagement de la part des Stations de la vallée de Saint-Sauveur (MSSI) après s’être blessée à la cheville sur le parcours Acro-Nature de Morin-Heights en 2010.

Nancy Gaussiran : un univers texturé et flamboyant

Isabelle Houle [email protected] Publié le 6 mars 2016

L’artiste Nancy Gaussiran expose à la Galerie d’art Pauline Paquin, à Saint-Sauveur.

©Frédérique David


Nancy Gaussiran est aussi colorée dans la vie que dans les œuvres qu’elle expose à la Galerie d’art Pauline Paquin, sur la rue de la Gare, à Saint-Sauveur.

Souriante et pleine d’énergie, l’artiste-peintre admet pourtant lutter avec ses perpétuelles remises en question et ses doutes existentiels. « J’ai toujours eu de la difficulté à m’exprimer avec mon art, confie celle qui enseigne les arts plastiques à la Polyvalente de Saint-Jérôme. Quand ma mère est décédée, je me suis mise à peindre. J’ai développé trois séries qui me permettent d’exprimer mes émotions. »

La féminité est la thématique principale exploitée par l’artiste. Les femmes qu’elle peint à l’acrylique sont parfois colorées, parfois en noir et blanc et parfois sportives. L’artiste peut ainsi choisir de plonger dans un de ces univers, selon son humeur. « La couleur est omniprésente, admet-elle. J’aime aussi jouer avec le mouvement. Enfin, la texture est très importante. Je superpose les couleurs à la spatule ce qui illustre les nombreux doutes qui m’habitent ! »

Pauline Paquin qui l’accueille dans sa galerie en témoigne. « Ses toiles sont très lourdes ! », dit-elle. Toutefois, ce relief coloré est ce qui fait la particularité des œuvres de l’artiste. « Les gens ont souvent envie d’y toucher », admet-elle.

Récemment, Nancy Gaussiran a décidé de représenter des femmes sportives sur ses toiles. Elles courent ou font du vélo parce qu’elle ne peut plus. « Je me suis blessée au dos, explique-t-elle. J’ai été contrainte de rester couchée et c’est là qu’est née l’idée de ces femmes en mouvement. »

Exploration de la beauté                                                           

Ce n’est pas par hasard que Nancy Gaussiran a décidé de peindre des femmes, plutôt que des paysages. Les femmes qu’elle peint lui permettent d’exprimer sa vision de la féminité. « Pour mon père, une femme belle était blonde et sexy, raconte-t-elle. Je ne correspondais donc pas à ses critères de beauté ! »

Marquée par cette stigmatisation, l’artiste explore ses doutes et ses blessures à travers son art. « J’ai besoin de créer en permanence, dit-elle. C’est mon outil de survie ! »

Quand elle ne peint pas, Nancy Gaussiran crée des bijoux. Et avec ses élèves, elle prend soin de travailler l’estime de soi avant la technique. « Je leur donne toute la confiance du monde, dit-elle. J’évalue l’effort et l’implication, mais jamais la beauté. Je veux qu’ils se sentent bien dans ma classe, qu’ils se sentent respectés. »

 

À lire aussi

Leurs ambitions en images…

La Maison des Jeunes de Saint-Sauveur/Piedmont a organisé le 12 mai, un vernissage illustrant des photos prises par les bénéficiaires de l’organisme. Ce projet visait à mettre en image la vie en société mais surtout, l’entrepreneuriat.

Le «Temps du paysage» au cœur de la Semaine de la poésie

Organisée par l’Association des auteurs des Laurentides (AAL) et le Centre international de poésie des Laurentides, la 6e Semaine de poésie des Laurentides se déroulera du 2 au 10 avril 2016 à Sainte-Adèle, Val-David, Saint-Sauveur, Saint-Adolphe-d’Howard et Piedmont.

Devi-Julia, cette jeune fille de la scène!

Devi-Julia Pelletier, artiste talentueuse, fait déjà parler d’elle. Chanteuse, danseuse et comédienne, cette jeune fille de 14 ans vit une grande passion et démontre une belle maturité.

Chasse-Galerie: La Légende à Sainte-Adèle

L’équipe de tournage du film Chasse-Galerie: La Légende était de passage au Cinéma Pine de Sainte-Adèle le dimanche 21 février. Public, médias et dignitaires ont pu voir le film en avant-première.

En manchette

Leurs ambitions en images…

La Maison des Jeunes de Saint-Sauveur/Piedmont a organisé le 12 mai, un vernissage illustrant des photos prises par les bénéficiaires de l’organisme. Ce projet visait à mettre en image la vie en société mais surtout, l’entrepreneuriat.