Exigences réalisables?

Inspections en CPE

Isabelle Houle [email protected] Publié le 16 septembre 2015

Céline Blanchette, directrice du CPE La Barbouille de Sainte-Adèle.

©TC Media -Archives

Le CPE de Sainte-Adèle La Barbouille, ne fait pas exception, il est surveillé et inspecté comme partout. Céline Blanchette, directrice de l’endroit, trouve essentiel que des normes soient maintenues et respectées.

Tous les cinq ans, un inspecteur se rend à ce CPE, question de s’assurer que le fonctionnement est sous contrôle et que le personnel respecte les normes. « Il faut que les inspecteurs viennent et je dirais même que l’effet de surprise est bien correct! » s’est exprimé Céline Blanchette.

Celle-ci ajoute que depuis 2011, le gouvernement a embauché une cinquantaine d’inspecteurs supplémentaires. « Il n’y en avait pas assez. Il y a tellement de choses à vérifier. On peut croire que c’est exagéré, mais l’aspect administratif qu’ils vérifient est quand même très important. Par exemple, ils veulent voir si le ratio d’enfants est respecté, que les éducatrices sont bien formées, etc. »

On apprend que depuis quelques années, un comité d’inspecteurs est mis en place pour que tous s’entendent sur les normes et interprétations des « manquements ». « Ils veulent devenir uniformes pour mieux travailler ensemble et si un endroit n’est pas conforme, le ministère est là pour veiller au grain. »

Ce que parent veut

Pour les parents, ce qui importe c’est surtout la sécurité de leur enfant et aussi, selon Mme Blanchette, la gestion de la médication ou des produits de soins. « Nous devons nous soumettre à plusieurs formalités pour l’utilisation de divers produits sans prescription pour éviter les plaintes. Tout ça peut leur sembler lourd parce qu’on doit leur faire signer des autorisations, mais on le fait pour des raisons précises. Le parent ne peut dire par exemple qu’on a appliqué de la crème solaire à son enfant et que l’enfant a fait une réaction par notre faute s’il a signé au préalable. »

Trop d’exigences, pas assez de fonds

Avec les années, les aspects vérifiés en CPE et exigences évoluent, Mme Blanchette le confirme, il est de plus en plus difficile de satisfaire aux diverses recommandations. « Les exigences dans le milieu sont de plus en plus élevées. Si les coupures au niveau de notre financement continuent, la difficulté est plus grande. L’équilibre entre les exigences et ce qui est possible de réaliser est de moins en moins facile. Laissez-nous un peu de ressources humaines! », conclut-elle.

 

En manchette

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©TC Media -Archives


Le CPE de Sainte-Adèle La Barbouille, ne fait pas exception, il est surveillé et inspecté comme partout. Céline Blanchette, directrice de l’endroit, trouve essentiel que des normes soient maintenues et respectées.

Tous les cinq ans, un inspecteur se rend à ce CPE, question de s’assurer que le fonctionnement est sous contrôle et que le personnel respecte les normes. « Il faut que les inspecteurs viennent et je dirais même que l’effet de surprise est bien correct! » s’est exprimé Céline Blanchette.

Celle-ci ajoute que depuis 2011, le gouvernement a embauché une cinquantaine d’inspecteurs supplémentaires. « Il n’y en avait pas assez. Il y a tellement de choses à vérifier. On peut croire que c’est exagéré, mais l’aspect administratif qu’ils vérifient est quand même très important. Par exemple, ils veulent voir si le ratio d’enfants est respecté, que les éducatrices sont bien formées, etc. »

On apprend que depuis quelques années, un comité d’inspecteurs est mis en place pour que tous s’entendent sur les normes et interprétations des « manquements ». « Ils veulent devenir uniformes pour mieux travailler ensemble et si un endroit n’est pas conforme, le ministère est là pour veiller au grain. »

Ce que parent veut

Pour les parents, ce qui importe c’est surtout la sécurité de leur enfant et aussi, selon Mme Blanchette, la gestion de la médication ou des produits de soins. « Nous devons nous soumettre à plusieurs formalités pour l’utilisation de divers produits sans prescription pour éviter les plaintes. Tout ça peut leur sembler lourd parce qu’on doit leur faire signer des autorisations, mais on le fait pour des raisons précises. Le parent ne peut dire par exemple qu’on a appliqué de la crème solaire à son enfant et que l’enfant a fait une réaction par notre faute s’il a signé au préalable. »

Trop d’exigences, pas assez de fonds

Avec les années, les aspects vérifiés en CPE et exigences évoluent, Mme Blanchette le confirme, il est de plus en plus difficile de satisfaire aux diverses recommandations. « Les exigences dans le milieu sont de plus en plus élevées. Si les coupures au niveau de notre financement continuent, la difficulté est plus grande. L’équilibre entre les exigences et ce qui est possible de réaliser est de moins en moins facile. Laissez-nous un peu de ressources humaines! », conclut-elle.