Le houblon en centaines de versions

Eric Nicol [email protected] Publié le 21 décembre 2015

Au Marché Vaillancourt, on ne compte plus les variétés en stock. « Il y a 3 ou 4 nouveautés chaque semaine », affirme Sam Dad qu’on voit en avec sa conjointe Sally. Leur plus récente acquisition : un grand format de la Réserve de Noël brassée par Les trois mousquetaires.

©TC Media - Eric Nicol

L’essor des microbrasseries a eu ses répercussions dans le monde des dépanneurs et des épiceries. La multiplication des produits permet à certains commerçants de tirer leur épingle du jeu.

Quand on entre au Marché Vaillancourt de Morin-Heights, on comprend rapidement qu’on se trouve dans un magasin général : les légumes côtoient les DVD et on peut ressortir du commerce avec du café équitable et un casse-tête de 500 morceaux!

À travers toute cette variété, les propriétaires du commerce ont décidé de faire une grande place aux produits des microbrasseries québécoises. L’arrière du commerce est généreusement garni de bouteilles de tous formats aux couleurs des plus variées. Un des gestionnaires du marché, Sam Dad, affirme ne plus savoir combien de sortes il tient en stock. « Il en arrive 3 ou 4 nouvelles par semaine! » affirme-t-il.

C’est en misant sur ces produits du Québec que lui et sa conjointe, Sally Dad, ont fait leur chemin dans le domaine de l’alimentation. Avant de venir à Morin-Heights, ils ont exploité le dépanneur Atout Prix sur le boulevard de la Concorde à Laval. « Il y a 20 ans, tout le monde riait de nous parce que nous avons décidé de nous concentrer sur ces bières », se souvient Sally Dad. Ils ont donc décidé de limiter l’espace accordé aux Labatt, Molson et compagnie pour mettre en vedette les microbrasseries qui étaient en émergence à l’époque.

À Morin-Heights, on peut bien sûr se procurer les produits des grandes brasseries, mais c’est clairement la variété des microbrasseries qui saute aux yeux. C’est cette variété qui permet entre autres au petit commerce d’avoir survécu à l’arrivée d’un IGA dans le voisinage. « Les bannières ont des ententes avec les grandes brasseries, mais pas nous, ajoute Sam Dad. On se fait connaître par le bouche-à-oreille. »

En manchette

Mont Saint-Sauveur investit dans un mini-golf

Mont Saint-Sauveur international (MSSI) déboursera près d’un million $ pour construire un parcours de mini-golf à proximité de ses glissades d’eau et de ses manèges. La station de ski poursuit ainsi son objectif de diversifier ses activités dans le domaine du loisir.

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Eric Nicol [email protected] Publié le 21 décembre 2015

Au Marché Vaillancourt, on ne compte plus les variétés en stock. « Il y a 3 ou 4 nouveautés chaque semaine », affirme Sam Dad qu’on voit en avec sa conjointe Sally. Leur plus récente acquisition : un grand format de la Réserve de Noël brassée par Les trois mousquetaires.

©TC Media - Eric Nicol


L’essor des microbrasseries a eu ses répercussions dans le monde des dépanneurs et des épiceries. La multiplication des produits permet à certains commerçants de tirer leur épingle du jeu.

Quand on entre au Marché Vaillancourt de Morin-Heights, on comprend rapidement qu’on se trouve dans un magasin général : les légumes côtoient les DVD et on peut ressortir du commerce avec du café équitable et un casse-tête de 500 morceaux!

À travers toute cette variété, les propriétaires du commerce ont décidé de faire une grande place aux produits des microbrasseries québécoises. L’arrière du commerce est généreusement garni de bouteilles de tous formats aux couleurs des plus variées. Un des gestionnaires du marché, Sam Dad, affirme ne plus savoir combien de sortes il tient en stock. « Il en arrive 3 ou 4 nouvelles par semaine! » affirme-t-il.

C’est en misant sur ces produits du Québec que lui et sa conjointe, Sally Dad, ont fait leur chemin dans le domaine de l’alimentation. Avant de venir à Morin-Heights, ils ont exploité le dépanneur Atout Prix sur le boulevard de la Concorde à Laval. « Il y a 20 ans, tout le monde riait de nous parce que nous avons décidé de nous concentrer sur ces bières », se souvient Sally Dad. Ils ont donc décidé de limiter l’espace accordé aux Labatt, Molson et compagnie pour mettre en vedette les microbrasseries qui étaient en émergence à l’époque.

À Morin-Heights, on peut bien sûr se procurer les produits des grandes brasseries, mais c’est clairement la variété des microbrasseries qui saute aux yeux. C’est cette variété qui permet entre autres au petit commerce d’avoir survécu à l’arrivée d’un IGA dans le voisinage. « Les bannières ont des ententes avec les grandes brasseries, mais pas nous, ajoute Sam Dad. On se fait connaître par le bouche-à-oreille. »