L'histoire à ma façon

Mimi Legault [email protected] Publié le 27 août 2015

JV-27082015-carte_Canada

©depositphotos.com

Si j’avais un cours à remettre à l’horaire, ce serait bien l’Histoire du Canada et celle du Québec. Parce que si vous demandez à vos enfants qui sont Jacques Cartier ou Samuel de Champlain, ils vous diront que ce sont deux ponts.

Voici donc l’Histoire à ma façon. Christophe Colomb a découvert l’Amérique mais il était certain que c’était plutôt les Indes. Faut dire que les Amérindiens n’étaient pas tellement contents de voir débarquer de la visite chez eux et ça fait bien 500 ans que ça dure! Pour son voyage, Colomb avait estimé environ 5 000 kilomètres. Dans les faits, ce fut 24 000, ça pressait pour le changement d’huile… Deux grands peuples régnaient en maîtres sur leurs terres, les Iroquois et les Algonquins. Les premiers étaient un peuple sédentaire, installés dans des maisons longues vivant des produits de la terre. Ils étaient végétariens ou presque. C’est pour ça que même s’ils ont fait brûler des Blancs, ils ne les ont pas mangés. Mais parfois, ils leur arrachaient les ongles, méchant manucure.

De leur côté, les Algonquins menaient une vie nomade. Mangeaient de la viande même le vendredi. Ils érigeaient des tentes facilement démontables (genre Ikéa) mais sans le livret d’instruction. Le chef Dents-jaunes-qui-rient jaune arrivait le soir en disant à sa femme Petits-pieds-plats qu’ils déménageaient « drett là ». Il n’y avait pas que la tente qui était « démontée ».  Puis, un jour, les Anglais se sont pointés. Amenez-en d’la visite, on n’est pas sorteux. C’est là que la chicane a « pogné ». Les Anglais se sont liés d’amitié avec les Iroquois et les Français avec les Algonquins. Une guerre n’attendait pas l’autre. Voyant que ça perdurait, les Anglais demandèrent aux Iroquois d’anéantir le peuple algonquin. Ce qu’ils firent en leur offrant de la nourriture mortelle et des couvertures contaminées. Mais avant de voir le peuple français disparaître, l’intendant Jean Talon (non, ce n’est pas une rue…), qui commençait à avoir le Colomb irrité, alla voir le roi de France qui l’écouta gémir et envoya d’autres soldats tout en instaurant des colonies et seigneuries.

On construisit des postes de traite et des comptoirs (genre Walmart). On échangea des peaux de fourrure contre des armes, des bijoux, de l’eau-de-vie. Mais il fallait peupler la Nouvelle-France. Donc, du haut de son trône (on réfléchit mieux dans une salle de bain) François fit venir de très jeunes orphelines et leur promit de leur offrir un trousseau. Pauvres elles. Elles croyaient à un trousseau de clés, clés en main. Dans les faits, ce n’était qu’une paire de draps et deux linges à vaisselle. Un billet gratuit pour l’aller seulement. C’est ce qu’on nomme un voyage organisé. L’Histoire fit des petits, les colons aussi. Ils se marièrent, furent peut-être heureux et eurent beaucoup d’enfants.

En manchette

Cap sur le commerce en ligne

Dans le cadre de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat, la MRC des Pays-d’en-Haut et la SADC des Laurentides offrent une série d’activités aux entrepreneurs et gens d’affaires de la région les 17 et 18 novembre.

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L'histoire à ma façon

Mimi Legault [email protected] Publié le 27 août 2015

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Si j’avais un cours à remettre à l’horaire, ce serait bien l’Histoire du Canada et celle du Québec. Parce que si vous demandez à vos enfants qui sont Jacques Cartier ou Samuel de Champlain, ils vous diront que ce sont deux ponts.

Voici donc l’Histoire à ma façon. Christophe Colomb a découvert l’Amérique mais il était certain que c’était plutôt les Indes. Faut dire que les Amérindiens n’étaient pas tellement contents de voir débarquer de la visite chez eux et ça fait bien 500 ans que ça dure! Pour son voyage, Colomb avait estimé environ 5 000 kilomètres. Dans les faits, ce fut 24 000, ça pressait pour le changement d’huile… Deux grands peuples régnaient en maîtres sur leurs terres, les Iroquois et les Algonquins. Les premiers étaient un peuple sédentaire, installés dans des maisons longues vivant des produits de la terre. Ils étaient végétariens ou presque. C’est pour ça que même s’ils ont fait brûler des Blancs, ils ne les ont pas mangés. Mais parfois, ils leur arrachaient les ongles, méchant manucure.

De leur côté, les Algonquins menaient une vie nomade. Mangeaient de la viande même le vendredi. Ils érigeaient des tentes facilement démontables (genre Ikéa) mais sans le livret d’instruction. Le chef Dents-jaunes-qui-rient jaune arrivait le soir en disant à sa femme Petits-pieds-plats qu’ils déménageaient « drett là ». Il n’y avait pas que la tente qui était « démontée ».  Puis, un jour, les Anglais se sont pointés. Amenez-en d’la visite, on n’est pas sorteux. C’est là que la chicane a « pogné ». Les Anglais se sont liés d’amitié avec les Iroquois et les Français avec les Algonquins. Une guerre n’attendait pas l’autre. Voyant que ça perdurait, les Anglais demandèrent aux Iroquois d’anéantir le peuple algonquin. Ce qu’ils firent en leur offrant de la nourriture mortelle et des couvertures contaminées. Mais avant de voir le peuple français disparaître, l’intendant Jean Talon (non, ce n’est pas une rue…), qui commençait à avoir le Colomb irrité, alla voir le roi de France qui l’écouta gémir et envoya d’autres soldats tout en instaurant des colonies et seigneuries.

On construisit des postes de traite et des comptoirs (genre Walmart). On échangea des peaux de fourrure contre des armes, des bijoux, de l’eau-de-vie. Mais il fallait peupler la Nouvelle-France. Donc, du haut de son trône (on réfléchit mieux dans une salle de bain) François fit venir de très jeunes orphelines et leur promit de leur offrir un trousseau. Pauvres elles. Elles croyaient à un trousseau de clés, clés en main. Dans les faits, ce n’était qu’une paire de draps et deux linges à vaisselle. Un billet gratuit pour l’aller seulement. C’est ce qu’on nomme un voyage organisé. L’Histoire fit des petits, les colons aussi. Ils se marièrent, furent peut-être heureux et eurent beaucoup d’enfants.

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