Ça passe vite
Les psy ont depuis longtemps observé que les mois et les années semblaient passer plus rapidement au fur et à mesure que l’on vieillissait. Pas besoin d’être un doc Mailloux pour réaliser ça. En tout cas.
Guy Goyer, vp et ambassadeur des Montagnards de Sainte-Agathe-des-Monts.
©Photo TC Media - Archives
La démission de Guy Goyer de son poste de vice-président aux communications de la Ligue de hockey Junior du Québec a soulevé un vent de controverse, surtout qu'elle ait été annoncée par le principal intéressé au lendemain du 28e Gala Méritas au terme duquel M. Goyer avait exprimé son mécontentement sur la page Facebook des Montagnards. Il a tenu à faire la mise au point qui suit.
Je tiens d'abord à m’excuser pour tout le brouhaha que ma démission a pu générer dans les médias, à la radio et dans les journaux et réseaux sociaux. Loin de moi l’idée de nuire à la Ligue de hockey Junior du Québec (LHJQ) que j’ai jointe avec les Montagnards il y a 8 ans. Je suis le premier à défendre que le circuit Junior AAA du Québec est un circuit majeur, avec peu de différence au niveau hockey avec la LHJMQ. Je continuerai à appuyer cette super ligue.
Monsieur Jacques Laporte, le nouveau commissaire de la LHJQ, a d’excellentes idées qui me rejoignent énormément et il fera tout en son pouvoir pour y arriver. Il a l'entière confiance de l’organisation des Montagnards et la mienne personnellement.
Voici le fil des événements qui ont mené à ma démission de dimanche dernier (6 mars)
Il faut comprendre que ma démarche était beaucoup plus professionnelle et personnelle et n'avait rien à voir avec le gala de la veille. Guy Goyer, vp des Montagnards
Il y a plus d’un mois, j’ai demandé à mon président Pascal Gréco si je pouvais démissionner de mon poste de vp à la ligue en raison de mes projets personnels et nouvelles responsabilités envers mon employeur, la Chambre de commerce de Sainte-Adèle. Mes nouvelles responsabilités ont débuté le 1er mars avec la gestion de la Place des Citoyens. Dès ce moment, ma décision était prise qu’au retour du gala, pour ne pas nuire à à événement du 5 mars, je démissionnais de mon poste de vice-président aux communications de la LHJQ.
Le lendemain du Gala Méritas, dimanche matin, j’ai communiqué avec Pascal pour lui dire que j’allais écrire au commissaire dans la journée pour l’aviser de ma décision.
Bref, il faut comprendre que ma démarche était beaucoup plus professionnelle et personnelle et n'avait rien à voir avec le gala de la veille.
Pour en revenir au gala, je ne conteste aucun résultat, c'est très loin de mes pensées. Après 8 ans de travail dans une organisation et arrivé si près du but, pour finalement apprendre qu'on n'est même pas en nomination pour le poste de DG de l'année ni dans la catégorie Administration de l’année, ç'a été un choc. J’étais déçu, extrêmement déçu. Disons que nous ne sommes pas parfaits, mais de là à ne même pas être en nomination, je maintiens mon point. On me connaît pour être un homme qui n’a pas la langue de bois. C'est pourquoi je maintiens que ces deux omissions touchant les Montagnards sont discutables. Ma réaction a été spontanée suite à l’article de René-Pierre Beaudry dans L'Information du Nord.
Le gala n’a pas provoqué ma démission, qu'on se le tienne pour dit. De plus si j’ai nui à ma ligue, je m’en excuse profondément, c’est la dernière chose que je voulais faire. J’adore cette ligue, j’ai beaucoup de plaisir à côtoyer la bande de boys, j’adore notre organisation et je ferai tout pour aider la direction de la ligue pour des dossiers occasionnels.
