VTT
©© by Vyacheslav Baranov
Une chance (et c’est bien la première fois que je dis ça), une chance oui que mes parents étaient décédés, ils en auraient fait une syncope. Depuis que je suis haute comme ça, j’ai toujours été un peu casse-cou. Je me souviens de ma première paire de patins à roulettes. Je les avais trouvés dans les vidanges parce que, me connaissant, mes parents avaient toujours refusé de m’en acheter une paire. Donc, en cachette, je les avais rafistolés. Dès ma première sortie, j’avais pris toute une débarque. Facile de mettre des patins hors la vue mais difficile d’arriver à la maison en tentant de cacher des coudes en sang, une joue éraflée et une babine gonflée à l’hélium. Fini les patins avaient-ils décrété. Je ne compte plus les vélos « scrappés » et les chutes en bas des arbres.
Ça ne faisait pas 24 heures que j’avais mon véhicule tout-terrain. J’étais partie dans les chemins attenants au chalet de belle-maman. J’étais à la fois détendue et très excitée. À un « m’ment donné », le terrain s’est lui aussi affolé. Des roches, de la boue, des trous gros comme des nids-de-poule de Montréal. J’ai donné plein gaz dans une montée trop abrupte. Willie (c’est le nom que je lui avais donné) s’est cambré comme un cheval fou. Je suis tombée à la renverse et mon VTT s’était retrouvé tout fier à la verticale. J’avais juste eu le temps de rouler sur le côté de peur d’en recevoir tout le poids.
Lorsque j’étais revenue au chalet, mon engin avait déjà une lumière de brisée et une partie de mon siège était déchirée. Pas trop pire pour une première sortie. Alors, je me suis dit que ça valait la peine d’en parler. Prudence mes amis avec ces p’tites bêtes-là. Je ne suis pas la première à vous parler sécurité. J’ai beaucoup roulé par la suite sans connaître d’autres incidents. Si j’ai arrêté, l’une des raisons en est le danger des autres conducteurs qui se croyaient les seuls en piste. Je me demande même ce qu’ils protégeaient sous leur casque. Parle pour toi Mimi…
La beauté de l’affaire est la manière dont j’avais obtenu mon VTT. En y croyant plus ou moins, et à la suite de la lecture d’un livre de croissance, j’avais visualisé longtemps d’avance le véhicule tant rêvé. D’abord, j’avais découpé dans une revue celui que je désirais. Tous les jours, je le regardais en croyant dur comme fer que je l’obtiendrais. Ensuite, j’avais fait construire un abri juste à côté de la remise prêt à le recevoir. Comme si c’était chose faite. Je m’étais même acheté un casque. Et j’avais lancé le tout dans l’Univers à travers mes méditations. Et ça marché!
Le subconscient est une machine. Donc, aucun sens de l’humour. Il prend mot pour mot tout ce qu’on lui dicte. Un jour, je me suis joué mon propre tour. Ma mère m’avait téléphonée pour me dire qu’elle souffrait d’une affreuse migraine. Je m’étais mise à méditer en répétant : « Céleste n’a plus de migraine » Elle me téléphona quelques jours plus tard, qu’elle se portait à merveille. Je n’avais pas osé lui dire mais c’est moi maintenant qui avais son terrible mal de tête.
J’ai connu un gars comme ça qui avait des problèmes de « garde-à-vous» avec son épouse. Il a réglé le tout. Maintenant, quand il lui fait l’amour, il répète sans cesse : « c’est pas me femme, c’est pas ma femme » et vous savez quoi? Ça marche!!!
Des commentaires : [email protected]
Je lis régulièrement les journaux, je me tiens au fait de l’actualité et, de plus en plus, cette question me revient constamment à l’esprit : mais pour qui nous prennent-ils? Je parle de ceux qui nous dirigent ou de certains chefs.
Saviez-vous que 32% des femmes et des hommes, dans un certain pays de l'Europe, par le biais d'un sondage, ont avoué avoir battu leur enfant régulièrement?
Le Power Ball aux États-Unis, l’équivalent de Loto Québec ici, valait la semaine dernière 1,5 milliard de dollars. C’est fou fou fou.
Cette année, j’ai recommencé à regarder le hockey. Aucune idée du pourquoi. Leur fulgurant début de saison m’a happée au passage et tranquillement, j’y ai pris goût.
Lorsque nous le pouvons, Nounou et moi nous partons pour le chalet situé dans l’Outaouais. Une de mes amies qui demeure à Montréal me taquine souvent. Pourquoi avoir un chalet quand on demeure à Saint-Sauveur?
DRUMMONDVILLE. Les membres du Parti québécois choisiront leur prochain chef au début du mois d'octobre prochain, a annoncé le chef intérimaire Sylvain Gaudreault, dimanche.
Alors que j’examinais une série d’objets et de meubles anciens pour le compte d’une dame habitant la région du Haut-Richelieu, je suis tombé face à cette bibliothèque aux accents de style Eastlake, un meuble qu’on rencontre très rarement dans nos maisons québécoises.
VTT
©© by Vyacheslav Baranov
Une chance (et c’est bien la première fois que je dis ça), une chance oui que mes parents étaient décédés, ils en auraient fait une syncope. Depuis que je suis haute comme ça, j’ai toujours été un peu casse-cou. Je me souviens de ma première paire de patins à roulettes. Je les avais trouvés dans les vidanges parce que, me connaissant, mes parents avaient toujours refusé de m’en acheter une paire. Donc, en cachette, je les avais rafistolés. Dès ma première sortie, j’avais pris toute une débarque. Facile de mettre des patins hors la vue mais difficile d’arriver à la maison en tentant de cacher des coudes en sang, une joue éraflée et une babine gonflée à l’hélium. Fini les patins avaient-ils décrété. Je ne compte plus les vélos « scrappés » et les chutes en bas des arbres.
Ça ne faisait pas 24 heures que j’avais mon véhicule tout-terrain. J’étais partie dans les chemins attenants au chalet de belle-maman. J’étais à la fois détendue et très excitée. À un « m’ment donné », le terrain s’est lui aussi affolé. Des roches, de la boue, des trous gros comme des nids-de-poule de Montréal. J’ai donné plein gaz dans une montée trop abrupte. Willie (c’est le nom que je lui avais donné) s’est cambré comme un cheval fou. Je suis tombée à la renverse et mon VTT s’était retrouvé tout fier à la verticale. J’avais juste eu le temps de rouler sur le côté de peur d’en recevoir tout le poids.
Lorsque j’étais revenue au chalet, mon engin avait déjà une lumière de brisée et une partie de mon siège était déchirée. Pas trop pire pour une première sortie. Alors, je me suis dit que ça valait la peine d’en parler. Prudence mes amis avec ces p’tites bêtes-là. Je ne suis pas la première à vous parler sécurité. J’ai beaucoup roulé par la suite sans connaître d’autres incidents. Si j’ai arrêté, l’une des raisons en est le danger des autres conducteurs qui se croyaient les seuls en piste. Je me demande même ce qu’ils protégeaient sous leur casque. Parle pour toi Mimi…
La beauté de l’affaire est la manière dont j’avais obtenu mon VTT. En y croyant plus ou moins, et à la suite de la lecture d’un livre de croissance, j’avais visualisé longtemps d’avance le véhicule tant rêvé. D’abord, j’avais découpé dans une revue celui que je désirais. Tous les jours, je le regardais en croyant dur comme fer que je l’obtiendrais. Ensuite, j’avais fait construire un abri juste à côté de la remise prêt à le recevoir. Comme si c’était chose faite. Je m’étais même acheté un casque. Et j’avais lancé le tout dans l’Univers à travers mes méditations. Et ça marché!
Le subconscient est une machine. Donc, aucun sens de l’humour. Il prend mot pour mot tout ce qu’on lui dicte. Un jour, je me suis joué mon propre tour. Ma mère m’avait téléphonée pour me dire qu’elle souffrait d’une affreuse migraine. Je m’étais mise à méditer en répétant : « Céleste n’a plus de migraine » Elle me téléphona quelques jours plus tard, qu’elle se portait à merveille. Je n’avais pas osé lui dire mais c’est moi maintenant qui avais son terrible mal de tête.
J’ai connu un gars comme ça qui avait des problèmes de « garde-à-vous» avec son épouse. Il a réglé le tout. Maintenant, quand il lui fait l’amour, il répète sans cesse : « c’est pas me femme, c’est pas ma femme » et vous savez quoi? Ça marche!!!
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