Coups de chaleur

Mimi Legault [email protected] Publié le 14 juillet 2015

Image of a Woman in the Blinding Summer Heat

©Lucy Baldwin

Mardi dernier, le thermomètre a visé haut puisqu’avec le facteur humidex, il a atteint 37 degrés Celsius, ce qui fait en conversion Fahrenheit un joli 98,6 degrés.

Juste à l’écrire, j’ai chaud! Comme ma maison est dotée d’un air climatisé, je n’ai pas porté attention à la chaleur extérieure qui m’est sautée dessus comme la misère sur le pauvre monde. J’ai tout bonnement décidé d’aller faire une longue marche. À mon retour, je croyais avoir attrapé un coup de chaleur. Cela aurait été le troisième de ma vie. Ce que je ne souhaite pas à mon pire ennemi.

Le premier coup de chaleur a été vécu au chalet de belle-maman. J’aimais pratiquer le jogging lorsque j’y passais quelques jours. J’appréciais les paysages bucoliques, la senteur fraîche du foin coupé, le vent différent de mon village-ville de St-Sauveur. Donc, ce jour-là, la canicule battait son plein et moi (qu’est-ce qui m’avait pris, je vous le demande), à midi pile, j’étais partie courir me souciant peu du temps chaud et humide qu’il faisait. J’avais pris soin d’apporter une bouteille d’eau à ma ceinture, mais lorsque j’avais voulu boire quelques gouttes, je l’avais trouvée coincée, derrière ma taille et avais décidé d’attendre mon retour au bercail pour m’abreuver. Mauvaise décision. Sitôt revenue, j’avais ressenti les premiers signes du malaise, mais sans savoir ce qui m’arrivait. Nous étions le 31 août et le lendemain, je débutais mes classes. Croyez-le ou nom, j’ai eu une forte fièvre durant sept jours et ne voulant pas rater l’entrée scolaire des élèves, j’avais persévéré ma présence à l’école. Ma sœur, qui travaillait dans le milieu de la santé, m’avait dit que « c’était une belle façon pour mourir ».

Il faut croire que je n’avais pas appris ma leçon puisque deux ans plus tard, alors que la température frôlait les 40 degrés, j’avais enfilé mes patins à roues alignées et étais partie dans un nouveau coin de maisons neuves dont les rues nouvellement asphaltées semblaient m’envoyer une invitation personnelle. Me voilà partie à rouler et à rouler. Soudain, je n’avais rien vu venir : ma tête tournait, des points noirs apparaissaient devant mes yeux, le cœur qui battait la chamade. J’avais aperçu juste à temps un monsieur âgé qui arrosait sa pelouse. Je n’avais eu qu’à me jeter sur son gazon mouillé en demandant à l’homme de m’arroser sans arrêt ce qui diminua la température de mon corps. Même que son épouse qui avait soudainement suivi la scène par la fenêtre s’était précipitée dehors pour crier à son mari : « Fernand, viens-tu fou? »

Allez, faites attention à vous sinon le soleil s’en chargera!

Des commentaires ? [email protected]

 

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Mardi dernier, le thermomètre a visé haut puisqu’avec le facteur humidex, il a atteint 37 degrés Celsius, ce qui fait en conversion Fahrenheit un joli 98,6 degrés.

Juste à l’écrire, j’ai chaud! Comme ma maison est dotée d’un air climatisé, je n’ai pas porté attention à la chaleur extérieure qui m’est sautée dessus comme la misère sur le pauvre monde. J’ai tout bonnement décidé d’aller faire une longue marche. À mon retour, je croyais avoir attrapé un coup de chaleur. Cela aurait été le troisième de ma vie. Ce que je ne souhaite pas à mon pire ennemi.

Le premier coup de chaleur a été vécu au chalet de belle-maman. J’aimais pratiquer le jogging lorsque j’y passais quelques jours. J’appréciais les paysages bucoliques, la senteur fraîche du foin coupé, le vent différent de mon village-ville de St-Sauveur. Donc, ce jour-là, la canicule battait son plein et moi (qu’est-ce qui m’avait pris, je vous le demande), à midi pile, j’étais partie courir me souciant peu du temps chaud et humide qu’il faisait. J’avais pris soin d’apporter une bouteille d’eau à ma ceinture, mais lorsque j’avais voulu boire quelques gouttes, je l’avais trouvée coincée, derrière ma taille et avais décidé d’attendre mon retour au bercail pour m’abreuver. Mauvaise décision. Sitôt revenue, j’avais ressenti les premiers signes du malaise, mais sans savoir ce qui m’arrivait. Nous étions le 31 août et le lendemain, je débutais mes classes. Croyez-le ou nom, j’ai eu une forte fièvre durant sept jours et ne voulant pas rater l’entrée scolaire des élèves, j’avais persévéré ma présence à l’école. Ma sœur, qui travaillait dans le milieu de la santé, m’avait dit que « c’était une belle façon pour mourir ».

Il faut croire que je n’avais pas appris ma leçon puisque deux ans plus tard, alors que la température frôlait les 40 degrés, j’avais enfilé mes patins à roues alignées et étais partie dans un nouveau coin de maisons neuves dont les rues nouvellement asphaltées semblaient m’envoyer une invitation personnelle. Me voilà partie à rouler et à rouler. Soudain, je n’avais rien vu venir : ma tête tournait, des points noirs apparaissaient devant mes yeux, le cœur qui battait la chamade. J’avais aperçu juste à temps un monsieur âgé qui arrosait sa pelouse. Je n’avais eu qu’à me jeter sur son gazon mouillé en demandant à l’homme de m’arroser sans arrêt ce qui diminua la température de mon corps. Même que son épouse qui avait soudainement suivi la scène par la fenêtre s’était précipitée dehors pour crier à son mari : « Fernand, viens-tu fou? »

Allez, faites attention à vous sinon le soleil s’en chargera!

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