Parlons golf

Mimi Legault [email protected] Publié le 12 août 2015

JV-12082015-Balle_golf

©Depositphotos.com

Déjà la mi-août! Prenez une poignée de sable, serrez votre poing. Malgré tout, des grains s’échapperont. C’est l’été qui nous file entre les doigts.

Pourquoi certaines longues journées chaudes nous paraissent si courtes? La réponse ressemble à cette même question : pourquoi certains moments d’hiver nous paraissent si longs alors que le soleil se couche dès 17 heures?

Mon été se passe sur les terrains de golf, je profite de chaque instant pour quitter mon quotidien afin de me retrouver sur mon terrain de jeu préféré. Moi, une fanatique? Vous voulez rire! Je ne compte à peu près pas mes coups. C’est mon père qui m’a initiée au golf. Le plus lointain souvenir que j’en ai, c’est avec Jean-Jean. Papa nous remettait 25 sous la balle et les meilleures places pour en trouver, c’était dans les étangs. On ne craignait ni la vase, ni rien d’ailleurs. Nous étions voisins du golf, nous n’avions qu’à plonger pour aller en chercher.

Puis, le temps est passé, la petite famille est arrivée et j’ai délaissé ce sport au profit de d’autres, pratiqués avec mes enfants. Maintenant qu’ils sont grands, je suis revenue à mes premières amours. Je pourrais écrire un livre sur ce sport en regardant la réaction de certaines gens. Car ce qui est bien au golf, c’est que l’on rencontre plein de nouveaux visages avec ce que l’on nomme des « foursome ». Un jour, nous débutions la joute, nous ne connaissions pas les deux autres personnes qui jouaient avec nous. Au premier trou, monsieur perd sa balle. Au deuxième, idem. Au quatrième, la même chose lui arrive. Sa partie était terminée. Il est demeuré assis dans son cart le reste du jeu. Sa compagne nous avait expliqué : « lorsque mon mari perd plus que trois balles, il « baboune ». Ah bon…Et cet autre qui, furieux de son résultat au 8e trou, avait décidé de lancer ses bâtons dans le champ avoisinant. Sa compagne lui avait ordonné d’aller les rechercher, c’était son cadeau de Noël. La pire chose que j’ai vue sur un terrain, c’est le type qui avait décidé que le golf pour lui, c’était terminé. En colère, il avait pris son sac de golf qu’il avait tout bonnement lancé à bout de bras (et à bout de nerfs) directement dans l’étang. Puis, il s’était dirigé vers sa voiture. Constatant que ses clés étaient demeurées dans le fameux sac, il revint sur ses pas, entra directement dans l’étang boueux, reprit ses clés pour relancer à nouveau son set de golf!

Vous me direz que ce sont tous des exemples masculins. J’en conviens. Honnêtement, je n’ai pas d’exemples de femmes qui réagissent mal devant leur score. Messieurs, si vous en avez, écrivez-moi!

De commentaires? [email protected]

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Déjà la mi-août! Prenez une poignée de sable, serrez votre poing. Malgré tout, des grains s’échapperont. C’est l’été qui nous file entre les doigts.

Pourquoi certaines longues journées chaudes nous paraissent si courtes? La réponse ressemble à cette même question : pourquoi certains moments d’hiver nous paraissent si longs alors que le soleil se couche dès 17 heures?

Mon été se passe sur les terrains de golf, je profite de chaque instant pour quitter mon quotidien afin de me retrouver sur mon terrain de jeu préféré. Moi, une fanatique? Vous voulez rire! Je ne compte à peu près pas mes coups. C’est mon père qui m’a initiée au golf. Le plus lointain souvenir que j’en ai, c’est avec Jean-Jean. Papa nous remettait 25 sous la balle et les meilleures places pour en trouver, c’était dans les étangs. On ne craignait ni la vase, ni rien d’ailleurs. Nous étions voisins du golf, nous n’avions qu’à plonger pour aller en chercher.

Puis, le temps est passé, la petite famille est arrivée et j’ai délaissé ce sport au profit de d’autres, pratiqués avec mes enfants. Maintenant qu’ils sont grands, je suis revenue à mes premières amours. Je pourrais écrire un livre sur ce sport en regardant la réaction de certaines gens. Car ce qui est bien au golf, c’est que l’on rencontre plein de nouveaux visages avec ce que l’on nomme des « foursome ». Un jour, nous débutions la joute, nous ne connaissions pas les deux autres personnes qui jouaient avec nous. Au premier trou, monsieur perd sa balle. Au deuxième, idem. Au quatrième, la même chose lui arrive. Sa partie était terminée. Il est demeuré assis dans son cart le reste du jeu. Sa compagne nous avait expliqué : « lorsque mon mari perd plus que trois balles, il « baboune ». Ah bon…Et cet autre qui, furieux de son résultat au 8e trou, avait décidé de lancer ses bâtons dans le champ avoisinant. Sa compagne lui avait ordonné d’aller les rechercher, c’était son cadeau de Noël. La pire chose que j’ai vue sur un terrain, c’est le type qui avait décidé que le golf pour lui, c’était terminé. En colère, il avait pris son sac de golf qu’il avait tout bonnement lancé à bout de bras (et à bout de nerfs) directement dans l’étang. Puis, il s’était dirigé vers sa voiture. Constatant que ses clés étaient demeurées dans le fameux sac, il revint sur ses pas, entra directement dans l’étang boueux, reprit ses clés pour relancer à nouveau son set de golf!

Vous me direz que ce sont tous des exemples masculins. J’en conviens. Honnêtement, je n’ai pas d’exemples de femmes qui réagissent mal devant leur score. Messieurs, si vous en avez, écrivez-moi!

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