Ça rend malade

Mimi Legault [email protected] Publié le 11 septembre 2015

Dernièrement, belle-maman a eu un bête accident. Une chute de pression qui lui a fait perdre l’équilibre vers l’arrière.

La famille était réunie autour de la piscine. Elle est tombée violemment sur le ciment et sa tête a durement frappé un muret de pierres pointues. Une artère s’est ouverte sous le choc, le sang ne pissait pas, il giclait à chaque battement de cœur. Appel au 911 qui nous a directement mis en ligne avec les ambulanciers qui nous dictaient les gestes à poser en attendant leur arrivée. De ce côté, tout était parfait et leur aide précieuse nous a comblés.

Ça s’arrête « drett là ». À l’urgence, l’infirmière au tri n’a pas cru bon de  mettre son cas en urgence « A ». Deux heures plus tard, à bout de forces et de sang, le médecin a piqué une colère pour le manque de jugement de l’infirmière en question. Ce n’était pas une « tite coupure » de rien. Anyway. Je fais fi des autres problèmes rencontrés. C’était l’enfer pour elle. Moi-même, en allant la visiter, je n’avais qu’une pensée, celle de me sauver à toutes jambes pour ne plus voir cette triste réalité que sont devenus nos hôpitaux québécois. Ça rend malade!

Ma mère n’avait pas une santé forte, elle a subi quelques opérations. J’ai donc connu les visites à l’hôpital et j’en garde un souvenir très positif. Tout était propre et étincelant, les infirmières démontraient un professionnalisme sans limite. Il est vrai qu’elles n’étaient pas débordées comme aujourd’hui. Une opération? Elle avait lieu dans les jours suivants. Le médecin? Facile à joindre. Que s’est-il passé pour que la situation des hôpitaux devienne un tel capharnaüm? Dernièrement, j’ai dû reconduire à l’urgence une amie qui souffrait d’une inflammation importante à un muscle. Il fallait des médicaments assez forts pour faire taire ce mal. C’était un dimanche matin vers 7 heures. En arrivant là-bas, l’urgence était bondée. Un seul médecin pour servir tout ce monde. En m’assoyant, une dame à mes côtés me dit : bonne chance, nous sommes ici mon mari et moi depuis seize heures de temps pour de simples points de suture. Nous sommes parties sur-le-champ. Ne vous demandez plus pourquoi on donne aux visiteurs d’hôpitaux le nom de « patients ». Pour garder votre sourire malgré tout, je vous propose ceci : si vous êtes tanné (e) d’attendre à l’urgence, rendez-vous à l’aéroport : vous aurez droit à des rayons x, à un examen des seins et si vous criez « Al Qaïda », vous aurez droit à une côlonoscopie!

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En manchette

Mont Saint-Sauveur investit dans un mini-golf

Mont Saint-Sauveur international (MSSI) déboursera près d’un million $ pour construire un parcours de mini-golf à proximité de ses glissades d’eau et de ses manèges. La station de ski poursuit ainsi son objectif de diversifier ses activités dans le domaine du loisir.

Ça rend malade

Mimi Legault [email protected] Publié le 11 septembre 2015

Dernièrement, belle-maman a eu un bête accident. Une chute de pression qui lui a fait perdre l’équilibre vers l’arrière.

La famille était réunie autour de la piscine. Elle est tombée violemment sur le ciment et sa tête a durement frappé un muret de pierres pointues. Une artère s’est ouverte sous le choc, le sang ne pissait pas, il giclait à chaque battement de cœur. Appel au 911 qui nous a directement mis en ligne avec les ambulanciers qui nous dictaient les gestes à poser en attendant leur arrivée. De ce côté, tout était parfait et leur aide précieuse nous a comblés.

Ça s’arrête « drett là ». À l’urgence, l’infirmière au tri n’a pas cru bon de  mettre son cas en urgence « A ». Deux heures plus tard, à bout de forces et de sang, le médecin a piqué une colère pour le manque de jugement de l’infirmière en question. Ce n’était pas une « tite coupure » de rien. Anyway. Je fais fi des autres problèmes rencontrés. C’était l’enfer pour elle. Moi-même, en allant la visiter, je n’avais qu’une pensée, celle de me sauver à toutes jambes pour ne plus voir cette triste réalité que sont devenus nos hôpitaux québécois. Ça rend malade!

Ma mère n’avait pas une santé forte, elle a subi quelques opérations. J’ai donc connu les visites à l’hôpital et j’en garde un souvenir très positif. Tout était propre et étincelant, les infirmières démontraient un professionnalisme sans limite. Il est vrai qu’elles n’étaient pas débordées comme aujourd’hui. Une opération? Elle avait lieu dans les jours suivants. Le médecin? Facile à joindre. Que s’est-il passé pour que la situation des hôpitaux devienne un tel capharnaüm? Dernièrement, j’ai dû reconduire à l’urgence une amie qui souffrait d’une inflammation importante à un muscle. Il fallait des médicaments assez forts pour faire taire ce mal. C’était un dimanche matin vers 7 heures. En arrivant là-bas, l’urgence était bondée. Un seul médecin pour servir tout ce monde. En m’assoyant, une dame à mes côtés me dit : bonne chance, nous sommes ici mon mari et moi depuis seize heures de temps pour de simples points de suture. Nous sommes parties sur-le-champ. Ne vous demandez plus pourquoi on donne aux visiteurs d’hôpitaux le nom de « patients ». Pour garder votre sourire malgré tout, je vous propose ceci : si vous êtes tanné (e) d’attendre à l’urgence, rendez-vous à l’aéroport : vous aurez droit à des rayons x, à un examen des seins et si vous criez « Al Qaïda », vous aurez droit à une côlonoscopie!

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