Un citoyen préoccupé par le projet de centre sportif

Eric Nicol [email protected]
Publié le 19 octobre 2016

Marc Cormier a mobilisé des parents de jeunes hockeyeurs en faveur d’un centre sportif avec aréna.

©Photo TC Media - archives

Un an après avoir interpellé le conseil des maires de la MRC des Pays-d'en-Haut quant à l’abandon du projet d’aréna dans le centre sportif, le citoyen de Piedmont Marc Cormier se dit encouragé par les développements récents, mais espère que les bonnes décisions seront prises par les dirigeants municipaux.

Rappelons qu’en octobre 2015, les nouvelles étaient peu encourageantes pour les joueurs de hockey et les patineurs de la MRC des Pays-d'en-Haut : le conseil des maires avait pris la décision de retrancher la portion aréna de son projet de centre sportif pour augmenter ses chances d’obtenir une subvention.

Alors qu’un nouveau programme de subvention est annoncé, Marc Cormier est heureux de voir l’aréna être réintégré dans le projet, mais il affirme avoir encore des questionnements sur sa réalisation éventuelle. Il craint en effet que s’il voit le jour à côté de l’école Augustin-Norbert-Morin, les sentiers de vélo de montagne voisins ne soient endommagés. « Je n’aimerais pas qu’on construise un aréna au détriment d’un autre sport, » mentionne-t-il. De plus, il espère que la topographie du terrain n’engendrera pas des coûts d’excavation inutiles. « J’ai hâte d’avoir un aréna, mais je veux que les choses soient bien faites. Je ne veux pas être fier à moitié quand ce sera fait, » ajoute-t-il.

Un politique d’accès aux sports en attendant

Le résident de Piedmont souhaite que les municipalités de la MRC se dotent d’une politique d’accessibilité aux sports qui permettrait de dédommager les familles pratiquant un sport populaire comme le hockey et qui ne bénéficient pas des infrastructures locales. Dans sa suggestion de politique, il propose cinq critères pour l’application de sa politique.

Premièrement, la distance des plateaux de pratique : si de jeunes athlètes doivent parcourir des distances inhabituelles pour pratiquer leur sport, ils pourraient être admissibles. « Par exemple, si un jeune doit faire plus de 50 km pour aller à un entraînement, il pourrait être qualifié, » affirme-t-il.

Deuxièmement, l’activité sportive devrait attirer un nombre minimal d’enfants pour confirmer sa popularité.

Troisièmement, l’activité devrait se dérouler sur un nombre minimal de semaines; une dizaine de semaines, propose Marc Cormier.

Quatrièmement, une vérification des états financiers de l’organisation sportive devrait être effectuée par les municipalités pour s’assurer que le soutien financier accordé réduise directement les sommes dépensées par les parents.

Cinquièmement, cette aide financière devrait être de nature temporaire, le temps que les municipalités se dotent des infrastructures nécessaires.

Jusqu’à maintenant, seule la municipalité de Piedmont a adopté une politique semblable.

Marc Cormier estime que cette politique paverait la voie à l’arrivée d’une gestion commune pour le centre sportif; que si les municipalités parviennent à se mettre d’accord sur une telle politique, ce sera de bonne augure pour le centre sportif.