Vraiment monsieur le maire!

Publié le 11 mars 2015

SAINTE-MARGUERITE-DU-LAC-MASSON - Monsieur Gilles Boucher, maire de Sainte-Marguerite, je ne puis rester indifférent à vos propos relatifs aux raisons invoquées pour refuser une aide financière à notre société, aide financière que nous recevons depuis près de 25 ans.

Les raisons invoquées sont : «Elle ne fait rien (la société d’histoire) pour rayonner dans la région et refuse de collaborer avec la société de généalogie des Pays-d’en-Haut.»

Tout d’abord, soulignons que ce que vous séquestrez malhonnêtement, ce sont deux montants dûment votés par le conseil municipal : une somme de 2000 $ pour support à un organisme et 3000 $ attribués dans le cadre des projets du 150e anniversaire de la municipalité, montant attribué pour la réalisation de onze projets, approuvés par un comité préparatoire aux activités.

Votre affirmation, voulant que nous n’accordons pas un espace de rayonnement à la municipalité, est fallacieux et nous pouvons le prouver aisément.

Nous avons dans un premier temps été le porte-parole des fêtes par la personnification du fondateur Édouard Masson. Je vous souligne que nous avons participé à une émission de télévision diffusée dans toutes les Laurentides, nous avons aussi établi un parcours patrimonial permanent de six emplacements d’intérêt historique dans Sainte-Marguerite, donc accessible à tous les visiteurs, de notre fonds d’archives, nous avons retracé et prêté des photographies anciennes afin que les artistes-peintres puissent réaliser leur projet peinture et histoire.

Nous avons organisé trois conférences historiques et avons noté la présence de citoyens des villes de Sainte-Adèle, Saint-Sauveur, Prévost, Sainte-Agathe et autres endroits des Laurentides.

Nous avons aussi parrainé le projet de la sculptrice Martine-Carole Gagnon de l’Arbre de souche, sculpture symbolique mettant en relief les fondateurs et les descendants de Sainte-Marguerite.

Nous avions aussi mis sur pied l’exposition Le monstre du lac Masson mais que nous ne pouvons présenter parce que, devant témoins, vous nous avez menacé, rien de moins, ne pas nous accorder le montant accordé par le conseil municipal si nous n’obéissions pas à vos ordres, entre autres de participer à une revue d’histoire de la société de généalogie des Pays-d’en-Haut (Saint-Sauveur). Soulignons pour le lecteur que ce projet n’avait pas été approuvé par le comité des fêtes et que nous sommes un organisme autonome sans but lucratif.

Notre refus d’inclure un «douzième projet» était guidé par l’impératif de sauver nos archives et de trouver un local à la suite de notre expulsion du centre culturel tout en réalisant les projets approuvés.

Je ne crois pas qu’un membre du conseil municipal puisse vous défendre dans le non-respect de deux résolutions dûment votées et du non-respect des décisions d’un comité spécifiquement formé pour organiser les activités du 150e anniversaire de la municipalité.

Alain Messier, auteur et historien, administrateur de la Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson/Estérel

En manchette

Justin Trudeau rit de lui-même au dîner de la Tribune

GATINEAU. Les leaders des partis politiques fédéraux ont déposé momentanément les armes afin de célébrer ceux qui manient le crayon et brandissent le micro. Le premier ministre, Justin Trudeau, la leader intérimaire de l’opposition conservatrice, Rona Ambrose, et le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, ont pris la parole lors du dîner de la Tribune de la presse parlementaire, qui fête cette année son 150e anniversaire.

Affrontement en vue entre l'industrie de la construction et les municipalités

POUVOIR. Une lutte est engagée entre l’industrie de la construction et le milieu municipal. Un article d’un projet de loi qui prévoit le transfert de centaines de millions de dollars de travaux de construction aux villes pourrait toucher près de 7 500 travailleurs, selon un rapport de la Commission de la construction.

Vraiment monsieur le maire!

Publié le 11 mars 2015

SAINTE-MARGUERITE-DU-LAC-MASSON - Monsieur Gilles Boucher, maire de Sainte-Marguerite, je ne puis rester indifférent à vos propos relatifs aux raisons invoquées pour refuser une aide financière à notre société, aide financière que nous recevons depuis près de 25 ans.

Les raisons invoquées sont : «Elle ne fait rien (la société d’histoire) pour rayonner dans la région et refuse de collaborer avec la société de généalogie des Pays-d’en-Haut.»

Tout d’abord, soulignons que ce que vous séquestrez malhonnêtement, ce sont deux montants dûment votés par le conseil municipal : une somme de 2000 $ pour support à un organisme et 3000 $ attribués dans le cadre des projets du 150e anniversaire de la municipalité, montant attribué pour la réalisation de onze projets, approuvés par un comité préparatoire aux activités.

Votre affirmation, voulant que nous n’accordons pas un espace de rayonnement à la municipalité, est fallacieux et nous pouvons le prouver aisément.

Nous avons dans un premier temps été le porte-parole des fêtes par la personnification du fondateur Édouard Masson. Je vous souligne que nous avons participé à une émission de télévision diffusée dans toutes les Laurentides, nous avons aussi établi un parcours patrimonial permanent de six emplacements d’intérêt historique dans Sainte-Marguerite, donc accessible à tous les visiteurs, de notre fonds d’archives, nous avons retracé et prêté des photographies anciennes afin que les artistes-peintres puissent réaliser leur projet peinture et histoire.

Nous avons organisé trois conférences historiques et avons noté la présence de citoyens des villes de Sainte-Adèle, Saint-Sauveur, Prévost, Sainte-Agathe et autres endroits des Laurentides.

Nous avons aussi parrainé le projet de la sculptrice Martine-Carole Gagnon de l’Arbre de souche, sculpture symbolique mettant en relief les fondateurs et les descendants de Sainte-Marguerite.

Nous avions aussi mis sur pied l’exposition Le monstre du lac Masson mais que nous ne pouvons présenter parce que, devant témoins, vous nous avez menacé, rien de moins, ne pas nous accorder le montant accordé par le conseil municipal si nous n’obéissions pas à vos ordres, entre autres de participer à une revue d’histoire de la société de généalogie des Pays-d’en-Haut (Saint-Sauveur). Soulignons pour le lecteur que ce projet n’avait pas été approuvé par le comité des fêtes et que nous sommes un organisme autonome sans but lucratif.

Notre refus d’inclure un «douzième projet» était guidé par l’impératif de sauver nos archives et de trouver un local à la suite de notre expulsion du centre culturel tout en réalisant les projets approuvés.

Je ne crois pas qu’un membre du conseil municipal puisse vous défendre dans le non-respect de deux résolutions dûment votées et du non-respect des décisions d’un comité spécifiquement formé pour organiser les activités du 150e anniversaire de la municipalité.

Alain Messier, auteur et historien, administrateur de la Société d’Histoire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson/Estérel