Annie Giroux, mère, artiste et…diplômée!

Isabelle Houle [email protected] Publié le 4 mars 2016

Annie Giroux dit avoir réussi ses études grâce au soutien de sa fille Océane et de sa mère Denise Boulet.

©gracieuseté

Annie Giroux est une artiste bien connue dans la région. Résidente de Saint-Sauveur, elle a récemment obtenu son baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire.

Plusieurs de ses œuvres ont longtemps décoré les vitrines des commerces de Saint-Sauveur. Aujourd’hui, ce sont notamment les casiers des écoles primaires de Saint-Sauveur et Sainte-Adèle qui font rayonner son talent. Au-delà de sa grande passion pour les arts visuels, Annie Giroux avait un but : terminer ses études à l’université. « Longtemps, j’ai été artiste invitée dans une école pour donner des ateliers de marionnettes. Je voulais retourner aux études, mais ça me faisait peur. J’ai dans la quarantaine et je croyais que c’était trop tard. C’est une personne un jour qui m’a dit de foncer et j’ai eu un déclic, » raconte-t-elle.

Durant 22 ans, elle a œuvré comme travailleuse autonome, alors l’instabilité n’était pas un défi. Elle craignait plutôt de ne pas pouvoir s’adapter au côté académique d’une telle démarche. « J’étais une élève en difficulté quand j’étais jeune. Il fallait me faire un dessin pour que je comprenne! Mais dans mon nouveau programme, j’ai rencontré des professeurs extraordinaires qui ont débloqué mon apprentissage et qui m’ont fait aimer la pédagogie! »

S’instruire pour sa fille

Monoparentale, elle a concilié travail, famille et études durant plus de quatre ans. « Si j’avais été obligée d’aller à Montréal, je ne serais jamais retournée aux études. J’ai eu la chance d’avoir accès à des études universitaires à l’UQO, à Saint-Jérôme. Ça a changé ma vie! Je sais que ça va assurer un meilleur avenir pour ma fille. Je pense que ma carrière d’artiste prend tout son sens avec cette formation. Maintenant, tout se rejoint: le côté créatif et académique. »

Selon elle, cette réalisation et son épanouissement démontrent à son enfant que l’accès à l’éducation, même dans des conditions plus difficiles, est toujours possible. Questionnée sur ses projets à venir, Mme Giroux avoue être impatiente d’obtenir de nouveaux contrats. « On dirait que depuis mon stage, où j’avais un contrat, j’ai le « baby blues »! Je fais de la suppléance, mais j’ai hâte de relever de nouveaux défis! »

Impliquée à plusieurs niveaux tout de même, Annie Giroux partage encore son grand talent d’artistes, notamment avec la Fondation du Dr Julien. Soutenue par sa fille, sa mère, son conjoint et ses amies étudiantes, c’est une Annie Giroux heureuse et motivée qui entre dans le complexe univers de l’éducation.

En manchette

« Claude-Henri s’est construit une famille »-Pierre Grignon

Bien connu dans la région, rigoureux et passionné de l’histoire, Pierre Grignon n’oubliera jamais un détail de la vie de son grand-oncle, Claude-Henri-Grignon. Ce créateur des personnages légendaires de notre région aura laissé une marque indélébile dans le cœur d’un homme qui aujourd’hui, rappelle son œuvre.

Les gens derrière les personnages de la série

Séraphin Poudrier, voilà un nom qu’on prononce souvent, particulièrement depuis le début de la diffusion de la série Les Pays d’en haut. Qui est-il? A-t-il vraiment existé? Il est inspiré de plusieurs figures importantes de l’époque, mais Séraphin est le fruit de l’imagination d’un grand homme.

Annie Giroux, mère, artiste et…diplômée!

Isabelle Houle [email protected] Publié le 4 mars 2016

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©gracieuseté


Annie Giroux est une artiste bien connue dans la région. Résidente de Saint-Sauveur, elle a récemment obtenu son baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire.

Plusieurs de ses œuvres ont longtemps décoré les vitrines des commerces de Saint-Sauveur. Aujourd’hui, ce sont notamment les casiers des écoles primaires de Saint-Sauveur et Sainte-Adèle qui font rayonner son talent. Au-delà de sa grande passion pour les arts visuels, Annie Giroux avait un but : terminer ses études à l’université. « Longtemps, j’ai été artiste invitée dans une école pour donner des ateliers de marionnettes. Je voulais retourner aux études, mais ça me faisait peur. J’ai dans la quarantaine et je croyais que c’était trop tard. C’est une personne un jour qui m’a dit de foncer et j’ai eu un déclic, » raconte-t-elle.

Durant 22 ans, elle a œuvré comme travailleuse autonome, alors l’instabilité n’était pas un défi. Elle craignait plutôt de ne pas pouvoir s’adapter au côté académique d’une telle démarche. « J’étais une élève en difficulté quand j’étais jeune. Il fallait me faire un dessin pour que je comprenne! Mais dans mon nouveau programme, j’ai rencontré des professeurs extraordinaires qui ont débloqué mon apprentissage et qui m’ont fait aimer la pédagogie! »

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Selon elle, cette réalisation et son épanouissement démontrent à son enfant que l’accès à l’éducation, même dans des conditions plus difficiles, est toujours possible. Questionnée sur ses projets à venir, Mme Giroux avoue être impatiente d’obtenir de nouveaux contrats. « On dirait que depuis mon stage, où j’avais un contrat, j’ai le « baby blues »! Je fais de la suppléance, mais j’ai hâte de relever de nouveaux défis! »

Impliquée à plusieurs niveaux tout de même, Annie Giroux partage encore son grand talent d’artistes, notamment avec la Fondation du Dr Julien. Soutenue par sa fille, sa mère, son conjoint et ses amies étudiantes, c’est une Annie Giroux heureuse et motivée qui entre dans le complexe univers de l’éducation.

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