Geneviève Mercure sensibilise les jeunes à l’eau

En visite dans les écoles

Publié le 3 décembre 2015

La sculptrice Geneviève Mercure, avec deux briques de styromousse qui serviront à son œuvre "Point d’eau".

©TC Media – Maxime Coursol

Grande voyageuse, la sculptrice Geneviève Mercure a constaté d’elle-même à quel point les Nord-Américains sont des gaspilleurs d’eau. Elle tente maintenant de renverser la vapeur en allant dans les écoles.

De passage à la Polyvalente des Monts de Sainte-Agathe, le 3 décembre, Mme Mercure a invité des élèves au salon étudiant à fabriquer des briques en styromousse, dans le cadre de son projet Point d’eau.

«C’est un peu ma façon de vouloir changer nos habitudes de consommation d’eau», exprime l’artiste.

Si des habitudes sont souvent longues à défaire, le discours touche néanmoins une corde sensible chez les élèves participants. Laurence Latour-Laitre est l’un d’eux.

«C’est important pour moi de s’assurer de garder de l’eau potable pour les générations futures, déclare l’adolescente. J’espère qu’en aidant à ce projet, je pourrai faire une différence en amenant les autres à changer de comportement.»

Un pont entre Québécois et immigrants

Point d’eau, c’est un projet en arts visuels qui vise la clientèle de jeunes immigrants des écoles primaires et secondaires de la Commission scolaire des Laurentides (CSL). Il a pour thématique l’eau potable et ses réalités, très différentes d’une culture à l’autre. Il est financé par la bourse en médiation culturelle, offerte conjointement par la MRC des Laurentides et l’organisme Culture pour tous, dont Geneviève Mercure a été récipiendaire pour l’année 2015.

D’ici février, l’artiste rencontrera une quarantaine de jeunes du primaire et du secondaire, qui feront chacun deux briques. Ces dernières serviront à créer une œuvre d’art en forme de puits, avec plusieurs briques où l’on pourra lire un mot en français et son équivalent dans une autre langue (portugais, russe, etc.).

Objectif: sensibilisation

En plus de la création de leurs briques, les élèves participent à des ateliers où ils échangeront sur les réalités de l’accès à l’eau potable, ici et dans les pays d’où sont originaires leurs compagnons de classe venus d’ailleurs. Le projet et l’œuvre collective feront l’objet d’une captation vidéo et d’affiches qui seront installées au-dessus des abreuvoirs dans les écoles de la CSL, ce qui sensibilisera l’ensemble des élèves à la réalité de l’accès à l’eau.

Geneviève Mercure est très contente d’avoir la chance de poursuivre sa démarche artistique avec des jeunes, souvent eux-mêmes fort créatifs. «Je trouve ça le fun de faire un projet d’art contemporain avec eux. Ça les ouvre aux autres en les faisant participer à un projet qui est collectif, plutôt qu’individuel», conclut-elle.

En manchette

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©TC Media – Maxime Coursol


Grande voyageuse, la sculptrice Geneviève Mercure a constaté d’elle-même à quel point les Nord-Américains sont des gaspilleurs d’eau. Elle tente maintenant de renverser la vapeur en allant dans les écoles.

De passage à la Polyvalente des Monts de Sainte-Agathe, le 3 décembre, Mme Mercure a invité des élèves au salon étudiant à fabriquer des briques en styromousse, dans le cadre de son projet Point d’eau.

«C’est un peu ma façon de vouloir changer nos habitudes de consommation d’eau», exprime l’artiste.

Si des habitudes sont souvent longues à défaire, le discours touche néanmoins une corde sensible chez les élèves participants. Laurence Latour-Laitre est l’un d’eux.

«C’est important pour moi de s’assurer de garder de l’eau potable pour les générations futures, déclare l’adolescente. J’espère qu’en aidant à ce projet, je pourrai faire une différence en amenant les autres à changer de comportement.»

Un pont entre Québécois et immigrants

Point d’eau, c’est un projet en arts visuels qui vise la clientèle de jeunes immigrants des écoles primaires et secondaires de la Commission scolaire des Laurentides (CSL). Il a pour thématique l’eau potable et ses réalités, très différentes d’une culture à l’autre. Il est financé par la bourse en médiation culturelle, offerte conjointement par la MRC des Laurentides et l’organisme Culture pour tous, dont Geneviève Mercure a été récipiendaire pour l’année 2015.

D’ici février, l’artiste rencontrera une quarantaine de jeunes du primaire et du secondaire, qui feront chacun deux briques. Ces dernières serviront à créer une œuvre d’art en forme de puits, avec plusieurs briques où l’on pourra lire un mot en français et son équivalent dans une autre langue (portugais, russe, etc.).

Objectif: sensibilisation

En plus de la création de leurs briques, les élèves participent à des ateliers où ils échangeront sur les réalités de l’accès à l’eau potable, ici et dans les pays d’où sont originaires leurs compagnons de classe venus d’ailleurs. Le projet et l’œuvre collective feront l’objet d’une captation vidéo et d’affiches qui seront installées au-dessus des abreuvoirs dans les écoles de la CSL, ce qui sensibilisera l’ensemble des élèves à la réalité de l’accès à l’eau.

Geneviève Mercure est très contente d’avoir la chance de poursuivre sa démarche artistique avec des jeunes, souvent eux-mêmes fort créatifs. «Je trouve ça le fun de faire un projet d’art contemporain avec eux. Ça les ouvre aux autres en les faisant participer à un projet qui est collectif, plutôt qu’individuel», conclut-elle.

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