Ça passe vite
Les psy ont depuis longtemps observé que les mois et les années semblaient passer plus rapidement au fur et à mesure que l’on vieillissait. Pas besoin d’être un doc Mailloux pour réaliser ça. En tout cas.
Mimi Legault
©Gracieuseté
Bien tannée d’être au trou, la petite souris essaya de discuter avec ses parents. Peine perdue, ils étaient trop occupés pour l’écouter, ils avaient d’autres chats à fouetter. La petite était têtue et recommençait sans cesse ses demandes en disant oui mais… Alors sa mère se fâcha : tiens, tu voulais un nom? Dorénavant, je t’appellerai Ouimais (aujourd’hui Ouimet). À ce moment précis, elle se sentit quelqu’un : j’ai un nom, j’ai un nom! Alors, elle eut une idée formidable. Sans en parler à quiconque, elle débuta un entraînement intensif : course mur à mur dans le trou, musculation (elle levait des pois Lesieur que sa mère lui rapportait). Ses parents la regardaient aller en se disant qu’elle devait faire de la « capine » entre les deux oreilles. Puis, le grand jour arriva. Pendant que ses parents dormaient, Ouimais s’élança à l’extérieur. Surpris, le gros matou n’eut pas le temps de réagir. C’est vrai que la nuit les souris dansent! Ouimais sauta sur son dos en lui criant : ta gueule, le bilingue, donne-moi juste une petite minute pour te proposer un plan fantastique que j’ai élaboré pendant de longs mois. Bill (pour bilingue) fut ébloui, le projet était simple. Tous les deux partiraient à travers le monde faire des conférences pour démontrer qu’un matou et une petite souris pouvaient former un couple harmonieux. Ce fut un succès instantané. Des communautés de souris se rasèrent le crâne afin de ressembler à leur idole. Ouimais était au septième ciel. Comme quoi même les chauves sourient… Quant au gros Bill, il débordait de joie. Il répétait : « cha me plaît beaucoup cette vie, je la chavoure à tous les jours »! J’aimerais bien vous dire qu’ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants mais bref, la science s’arrête drett là. Mais une chose est sûre, ils vécurent heureux. Pourquoi je le sais? Parce que j’ai souvent entendu Ouimais chuchoter à l’oreille de Bill : toi et moi on est « félin » pour l’autre. Alors, elle se collait contre lui en lui disant que personne en ce monde n’avait besoin d’une multitude d’amis. En avoir un seul sur qui on pouvait compter, c’était déjà beaucoup. Comme réponse, Bill aimait taquiner celle qu’il aimait en lui disant : Tu es belle à croquer…
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Deux types de barres alimentaires ainsi que des graines de tournesol ont fait l'objet d'un rappel de la part de Santé Canada puisqu'ils pourraient contenir la bactérie Listeria monocytogenes.
Le 1er juin, les restaurants Tim Horton soulignaient Le Jour des camps, une activité de financement pour la Fondation Tim Horton.
Mimi Legault
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Bien tannée d’être au trou, la petite souris essaya de discuter avec ses parents. Peine perdue, ils étaient trop occupés pour l’écouter, ils avaient d’autres chats à fouetter. La petite était têtue et recommençait sans cesse ses demandes en disant oui mais… Alors sa mère se fâcha : tiens, tu voulais un nom? Dorénavant, je t’appellerai Ouimais (aujourd’hui Ouimet). À ce moment précis, elle se sentit quelqu’un : j’ai un nom, j’ai un nom! Alors, elle eut une idée formidable. Sans en parler à quiconque, elle débuta un entraînement intensif : course mur à mur dans le trou, musculation (elle levait des pois Lesieur que sa mère lui rapportait). Ses parents la regardaient aller en se disant qu’elle devait faire de la « capine » entre les deux oreilles. Puis, le grand jour arriva. Pendant que ses parents dormaient, Ouimais s’élança à l’extérieur. Surpris, le gros matou n’eut pas le temps de réagir. C’est vrai que la nuit les souris dansent! Ouimais sauta sur son dos en lui criant : ta gueule, le bilingue, donne-moi juste une petite minute pour te proposer un plan fantastique que j’ai élaboré pendant de longs mois. Bill (pour bilingue) fut ébloui, le projet était simple. Tous les deux partiraient à travers le monde faire des conférences pour démontrer qu’un matou et une petite souris pouvaient former un couple harmonieux. Ce fut un succès instantané. Des communautés de souris se rasèrent le crâne afin de ressembler à leur idole. Ouimais était au septième ciel. Comme quoi même les chauves sourient… Quant au gros Bill, il débordait de joie. Il répétait : « cha me plaît beaucoup cette vie, je la chavoure à tous les jours »! J’aimerais bien vous dire qu’ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants mais bref, la science s’arrête drett là. Mais une chose est sûre, ils vécurent heureux. Pourquoi je le sais? Parce que j’ai souvent entendu Ouimais chuchoter à l’oreille de Bill : toi et moi on est « félin » pour l’autre. Alors, elle se collait contre lui en lui disant que personne en ce monde n’avait besoin d’une multitude d’amis. En avoir un seul sur qui on pouvait compter, c’était déjà beaucoup. Comme réponse, Bill aimait taquiner celle qu’il aimait en lui disant : Tu es belle à croquer…
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