Les syndiqués du CISSS manifestent à Piedmont

Eric Nicol [email protected] Publié le 13 mai 2015

Les syndiqués du CISSS des Laurentides (secteur Pays-d'en-Haut) ont manifesté sur l’heure du dîner le 13 mai dernier à Piedmont.

©TC Media - Eric Nicol

Les professionnels en soins du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides du secteur Pays-d'en-Haut ont tenu une manifestation mercredi midi pour dénoncer l’allure que prennent les négociations entre leur syndicat et le gouvernement.

Un peu plus de 50 employés membres du Syndicat des professionnelles en soins des Pays-d'en-Haut (FIQ) ont pris part à cette manifestation qui s’est déroulée sur l’heure du dîner. Réunis dans le stationnement du point de service de Piedmont, les manifestants ont écouté leur président Denis Provencher rappeler les principales revendications des syndiqués, puis ils ont marché vers le viaduc surplombant l’autoroute.

Denis Provencher affirme que les négociations en cours n’ont rien d’encourageant pour les membres de son syndicat. Plusieurs points sont sur la table et touchent la précarité des emplois. La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) déplore notamment ne pas avoir eu de réponses quant aux demandes déposées par le syndicat en novembre dernier. Parmi les revendications, celle des emplois à temps partiel qui sont beaucoup trop nombreux selon le vice-président de la FIQ, Michel Mailhot. « On parle de pénurie de personnel, mais ici, il y a 50% du personnel qui est à temps partiel. Qu’on donne des postes à temps plein et nous n’en aurons plus de pénurie », mentionne-t-il.

On parle de pénurie de personnel, mais ici, il y a 50% du personnel qui est à temps partiel. Qu’on donne des postes à temps plein et nous n’en aurons plus de pénurie.

-Michel Mailhot, vice-président de la FIQ

La FIQ déplore aussi les augmentations salariales de 3% sur cinq ans qui sont proposées par le gouvernement, dont un gel salarial pour les deux première années.

Trop de temps partiel

De son côté, Denis Provencher plaide en faveur de ratios professionnels en soins / patients qui garantiraient un certain niveau de soins pour les usagers. « On veut également que les infirmières auxiliaires qui font des rapports entre les quarts de travail soient payées pour leur temps de rapport au même titre que les infirmières à la grandeur du réseau », ajoute Denis Provencher. Il déplore aussi que des infirmières du CISSS ne réussissent à travailler qu’à temps partiel alors qu’on a régulièrement recours à des infirmières d’agence ou à des retraitées pour combler les quarts de travail sur appel.

En manchette

La Ville veut retirer sa citation

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Denis Provencher affirme que les négociations en cours n’ont rien d’encourageant pour les membres de son syndicat. Plusieurs points sont sur la table et touchent la précarité des emplois. La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) déplore notamment ne pas avoir eu de réponses quant aux demandes déposées par le syndicat en novembre dernier. Parmi les revendications, celle des emplois à temps partiel qui sont beaucoup trop nombreux selon le vice-président de la FIQ, Michel Mailhot. « On parle de pénurie de personnel, mais ici, il y a 50% du personnel qui est à temps partiel. Qu’on donne des postes à temps plein et nous n’en aurons plus de pénurie », mentionne-t-il.

On parle de pénurie de personnel, mais ici, il y a 50% du personnel qui est à temps partiel. Qu’on donne des postes à temps plein et nous n’en aurons plus de pénurie.

-Michel Mailhot, vice-président de la FIQ

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