Lucas s’est trouvé une deuxième famille au St-Hubert de Piedmont

Semaine québécoise de la déficience intellectuelle

Frédérique David [email protected] Publié le 17 mars 2016

Lucas est heureux d'avoir un emploi malgré ses difficultés d'apprentissage.

©Frédérique David

La semaine québécoise de la déficience intellectuelle était le moment désigné pour constater comment des entreprises de la région font une différence dans la vie de personnes qui vivent des difficultés, et vice-versa.

Au restaurant St-Hubert de Piedmont, où il travaille depuis 3 ans, Lucas n’hésite pas à confier qu’il a trouvé une nouvelle famille. Dans la cuisine, il rit des blagues lancées par ses collègues en remplissant les bols de salade de chou. L’ambiance est conviviale. Tout le monde veut que Lucas se sente bien. « J’aime beaucoup l’ambiance, les gens sont vraiment gentils », confie le jeune homme de 20 ans.

Lucas admet que son parcours n’a pas été toujours facile. Il garde un moins bon souvenir de ses années passées à l’école, où ses difficultés d’apprentissage le laissaient la plupart du temps seul. « J’ai des difficultés de concentration, de vitesse d’exécution et de compréhension des consignes, confie Lucas qui connait bien ses forces et ses faiblesses. Ici, les gens prennent le temps de m’expliquer les choses clairement. »

Consciente de faire une différence dans la vie de Lucas, la directrice générale du St-Hubert admet qu’il apporte beaucoup à l’équipe et à l’entreprise. « Il est toujours là, toujours à l’heure et toujours de bonne humeur, se réjouit Karen Monette. Tout le monde aime travailler avec lui. »

Au sein de l’équipe, personne ne se préoccupe des difficultés d’apprentissage de Lucas. « Il a des difficultés comme bien du monde, constate Karen. Certaines personnes ont des problèmes de santé ou vivent des deuils. Les différences sont partout et tout le monde peut s’en accommoder. »

Un atout pour les entreprises

Du 13 au 19 mars, la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle permet de souligner les efforts d’intégration de ces personnes. Intégration Travail Laurentides s’affaire toute l’année à leur trouver un travail, pour qu’elles puissent vivre normalement dans la société, et à faire comprendre aux employeurs l’intérêt qu’ils ont à les intégrer dans leur entreprise. « Les personnes comme Lucas représentent une solution aux emplois qui ont un haut taux de roulement, explique Michel Bélanger, le coordonnateur. Il s'agit d'une main d'œuvre insoupçonnée pour les employeurs, d’une valeur ajoutée méconnue. Lorsque bien intégrée, et Lucas en est un parfait exemple, ces personnes deviennent un atout. »

Confiant et motivé, Lucas a exprimé le souhait de relever de nouveaux défis dans l’entreprise. « Il n’hésite pas à nous dire ce qu’il veut faire, mentionne Karen Monette. Nous avons fait des essais à d’autres postes pour voir ce qu’il aime faire, car nous voulons le garder longtemps ! »

Récemment, Lucas est même retourné à l’école. « Je veux finir mon secondaire », confie-t-il fièrement avant de rejoindre ses collègues de travail dans la cuisine, et de rire avec eux !

 

 

En manchette

Lucas s’est trouvé une deuxième famille au St-Hubert de Piedmont

Semaine québécoise de la déficience intellectuelle

Frédérique David [email protected] Publié le 17 mars 2016

Lucas est heureux d'avoir un emploi malgré ses difficultés d'apprentissage.

©Frédérique David


La semaine québécoise de la déficience intellectuelle était le moment désigné pour constater comment des entreprises de la région font une différence dans la vie de personnes qui vivent des difficultés, et vice-versa.

Au restaurant St-Hubert de Piedmont, où il travaille depuis 3 ans, Lucas n’hésite pas à confier qu’il a trouvé une nouvelle famille. Dans la cuisine, il rit des blagues lancées par ses collègues en remplissant les bols de salade de chou. L’ambiance est conviviale. Tout le monde veut que Lucas se sente bien. « J’aime beaucoup l’ambiance, les gens sont vraiment gentils », confie le jeune homme de 20 ans.

Lucas admet que son parcours n’a pas été toujours facile. Il garde un moins bon souvenir de ses années passées à l’école, où ses difficultés d’apprentissage le laissaient la plupart du temps seul. « J’ai des difficultés de concentration, de vitesse d’exécution et de compréhension des consignes, confie Lucas qui connait bien ses forces et ses faiblesses. Ici, les gens prennent le temps de m’expliquer les choses clairement. »

Consciente de faire une différence dans la vie de Lucas, la directrice générale du St-Hubert admet qu’il apporte beaucoup à l’équipe et à l’entreprise. « Il est toujours là, toujours à l’heure et toujours de bonne humeur, se réjouit Karen Monette. Tout le monde aime travailler avec lui. »

Au sein de l’équipe, personne ne se préoccupe des difficultés d’apprentissage de Lucas. « Il a des difficultés comme bien du monde, constate Karen. Certaines personnes ont des problèmes de santé ou vivent des deuils. Les différences sont partout et tout le monde peut s’en accommoder. »

Un atout pour les entreprises

Du 13 au 19 mars, la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle permet de souligner les efforts d’intégration de ces personnes. Intégration Travail Laurentides s’affaire toute l’année à leur trouver un travail, pour qu’elles puissent vivre normalement dans la société, et à faire comprendre aux employeurs l’intérêt qu’ils ont à les intégrer dans leur entreprise. « Les personnes comme Lucas représentent une solution aux emplois qui ont un haut taux de roulement, explique Michel Bélanger, le coordonnateur. Il s'agit d'une main d'œuvre insoupçonnée pour les employeurs, d’une valeur ajoutée méconnue. Lorsque bien intégrée, et Lucas en est un parfait exemple, ces personnes deviennent un atout. »

Confiant et motivé, Lucas a exprimé le souhait de relever de nouveaux défis dans l’entreprise. « Il n’hésite pas à nous dire ce qu’il veut faire, mentionne Karen Monette. Nous avons fait des essais à d’autres postes pour voir ce qu’il aime faire, car nous voulons le garder longtemps ! »

Récemment, Lucas est même retourné à l’école. « Je veux finir mon secondaire », confie-t-il fièrement avant de rejoindre ses collègues de travail dans la cuisine, et de rire avec eux !

 

 

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