Les forts en gueule

Mimi Legault [email protected] Publié le 29 septembre 2015

JV-29092015-debat

Le débat des chefs jeudi soir dernier faisait peine à entendre. Une cacophonie dont l’animatrice Anne-Marie Dussault avait peine à contrôler.

Personnellement, je me demande lequel a su tirer les marrons du feu. Peut-être Gilles Duceppe mais il faut retenir que sa langue première étant le français, les choses allaient de soi. Au lieu de nous attendre à un échange intelligent et mature, nous avons eu droit à des tirs nourris par la bouche de leur canon. Le mot « niqab » a définitivement volé la vedette. Juste entre vous et moi, je n’étais pas fâchée qu’il en ait été ainsi. Sans jeu de mots, il faut lever le voile sur ce sujet fort médiatisé. Messieurs Mulcair et Trudeau se sont prononcés en faveur de la face cachée d’une immigrée lors de la cérémonie pour obtenir sa citoyenneté canadienne. J’y vois là un affront pour notre pays pourtant ouvert côté immigration. Ma jeune fille est allée en vacances en Turquie et croyez-moi, elle a respecté les règles de ce pays. Pourquoi ne feraient-ils pas la même chose pour nous? La semaine dernière, une Syrienne a réussi à coup de patience et beaucoup de sous, à faire sortir son frère, son épouse, ses trois enfants ainsi que son père et sa mère de l’enfer de la Syrie. J’écoutais cette femme parler notre langue, c’était du bonbon. Vers la fin de l’entrevue, elle a dit en parlant de la famille de son frère : il ne leur reste qu’à leur trouver du travail et à apprendre le français. Quelle différence avec cette autre femme qui arrive ici en refusant de se plier à nos coutumes. J’y vois un profond mépris envers notre terre accueillante, non obligée de lui ouvrir les bras.  Lorsqu’on met le pied dans un pays aussi démocratique que le Canada, la moindre chose serait de le remercier en acceptant ses propres règles. Ce n’est plus un cas particulier mais une sorte d’enjeu politique très dangereux. C’est un accommodement déraisonnable qui risque de faire des p’tits.

J’ai fait refaire mon passeport et le type qui prenait ma photo m’a demandé d’enlever mon mouchoir fleuri autour du cou et de ne pas sourire. Je n’ai pas fait de montée de lait pour autant. Deux poids, deux mesures. Chacun est libre de planter ses racines dans la terre qui lui convient mais il y a un minimum de respect à conserver pour celle qui nous souhaite la bienvenue. Est-ce trop demander à ceux qui choisissent de vivre dans nos terres de se conformer à nos mœurs? Je ne le crois pas. On a le droit d’être différents mais on n’a pas celui de l’imposer aux autres. Le fantaisiste Michel Lauzières définit le niqab comme étant un voile qui dissimule le visage d’une femme tout en révélant le vrai visage de ceux qui l’obligent à le porter. Une réflexion s’impose.

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Mimi Legault [email protected] Publié le 29 septembre 2015

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Le débat des chefs jeudi soir dernier faisait peine à entendre. Une cacophonie dont l’animatrice Anne-Marie Dussault avait peine à contrôler.

Personnellement, je me demande lequel a su tirer les marrons du feu. Peut-être Gilles Duceppe mais il faut retenir que sa langue première étant le français, les choses allaient de soi. Au lieu de nous attendre à un échange intelligent et mature, nous avons eu droit à des tirs nourris par la bouche de leur canon. Le mot « niqab » a définitivement volé la vedette. Juste entre vous et moi, je n’étais pas fâchée qu’il en ait été ainsi. Sans jeu de mots, il faut lever le voile sur ce sujet fort médiatisé. Messieurs Mulcair et Trudeau se sont prononcés en faveur de la face cachée d’une immigrée lors de la cérémonie pour obtenir sa citoyenneté canadienne. J’y vois là un affront pour notre pays pourtant ouvert côté immigration. Ma jeune fille est allée en vacances en Turquie et croyez-moi, elle a respecté les règles de ce pays. Pourquoi ne feraient-ils pas la même chose pour nous? La semaine dernière, une Syrienne a réussi à coup de patience et beaucoup de sous, à faire sortir son frère, son épouse, ses trois enfants ainsi que son père et sa mère de l’enfer de la Syrie. J’écoutais cette femme parler notre langue, c’était du bonbon. Vers la fin de l’entrevue, elle a dit en parlant de la famille de son frère : il ne leur reste qu’à leur trouver du travail et à apprendre le français. Quelle différence avec cette autre femme qui arrive ici en refusant de se plier à nos coutumes. J’y vois un profond mépris envers notre terre accueillante, non obligée de lui ouvrir les bras.  Lorsqu’on met le pied dans un pays aussi démocratique que le Canada, la moindre chose serait de le remercier en acceptant ses propres règles. Ce n’est plus un cas particulier mais une sorte d’enjeu politique très dangereux. C’est un accommodement déraisonnable qui risque de faire des p’tits.

J’ai fait refaire mon passeport et le type qui prenait ma photo m’a demandé d’enlever mon mouchoir fleuri autour du cou et de ne pas sourire. Je n’ai pas fait de montée de lait pour autant. Deux poids, deux mesures. Chacun est libre de planter ses racines dans la terre qui lui convient mais il y a un minimum de respect à conserver pour celle qui nous souhaite la bienvenue. Est-ce trop demander à ceux qui choisissent de vivre dans nos terres de se conformer à nos mœurs? Je ne le crois pas. On a le droit d’être différents mais on n’a pas celui de l’imposer aux autres. Le fantaisiste Michel Lauzières définit le niqab comme étant un voile qui dissimule le visage d’une femme tout en révélant le vrai visage de ceux qui l’obligent à le porter. Une réflexion s’impose.

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